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Souriez, vous êtes flashés !
Radars automatiques
Publié dans Le Temps le 03 - 09 - 2008


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...Et l'information ? Et la communication ?
Ils sont là, menaçants et persuasifs. Impossible de rater les boîtes en métal implantées sur quelques principales routes tunisiennes. Les radars automatiques qui semblent encore en phase d'essai revêtent déjà la couleur de la dissuasion et de l'autorité. Ces impitoyables gardiens de la route sont réputés efficaces et infaillibles....
mais en ce moment ils sont simplement l'objet de questionnements et de rumeurs. Est-ce qu'ils sont opérationnels ? Comment fonctionnent-ils ? En attendant la mise en circulation d'informations officielles, les rumeurs vont bon train et l'expérience à l'étranger.
Sur l'autoroute, la GP9, la route X, les radars automatiques font déjà leur star et font tourner les têtes. Parfois ils flashent, parfois ils ne flashent pas. Parfois le capteur est dirigé vers la route de droite, parfois celle de gauche ; ou bien le radar flashe les voitures dans les deux sens. Des rumeurs disent même que les boîtes sont mobiles, déplacées régulièrement ( sur l'autoroute Tunis-Hammamet) grâce aux supports déjà plantés dans des endroits différents...
Ils sont insaisissables et imprévisibles. Quand on fait le conducteur malin prévoyant et qu'on ralentisse juste avant le radar, on se rend compte que ce dernier n'est pas en état de marche. Quand on fait le distrait ou le rebelle, on se fait flasher... Sur le moment, une petite frayeur glace le sang et sape l'ambiance mais on se souvient qu'un ami qui a été flashé il y a un mois n'a jamais reçu de contravention. Serait-ce trop tôt et qu'elle ne va pas tarder à arriver ? ou bien les radars sont encore inoffensifs puisqu'en phase d'essai ? Le conducteur tunisien est déstabilisé, en panique. Pour la première fois, il est devant un objet qu'il ne peut prétendre maîtriser ou dompter. Ce n'est ni une ceinture de sécurité à faire semblant de porter en la passant derrière le siège pour le protéger des chocs, ni un téléphone portable à cacher un peu quand un policier est dans les parages. C'est encore moins un agent avec qui on peut engager une bonne discussion et de grandes négociations pour se faire pardonner.
Les radars manuels sont faciles à repérer, on connaît les planques et l'agent chargé de surveiller l'engin est visible de loin. Les feux, les stops, le dépassement interdit et les bouchons sont un jeu d'enfant, mais les radars automatiques comment y échapper ? Les boîtes ne sont même pas des robots. Elles sont régies par une équation invariable : dépassement de la vitesse conduit à une amende avec une belle photo en prime. On se dit au début que ces boîtes sont là pour les pigeons qui ne connaissent pas la route, les touristes et les distraits mais en réalité il suffit d'un petit moment d'inattention, de quelques secondes pour se faire prendre.

Le modèle français
On ne peut présenter aucun prétexte à M. le radar, volontairement ou involontairement, c'est une amende pour tout le monde. En tout cas, le succès sera probablement au rendez vous si on se fie à l'expérience française.
En France, les radars apportent à l'Etat annuellement une recette en moyenne de 208 millions d'euros ( 349 millions d'euros en 2006 ) . Le gouvernement a su que le radar automatique est une poule aux œufs d'or et a généralisé le système sur tout le territoire. Pour un excès de vitesse inférieur à 20Km, l'amende peut aller jusqu'à 180 euros . Toutes les astuces pour brouiller le radar ont été déclarées illégales et punies, du coup plus personne n'utilise le détecteur de radar ou la bande noire pour cacher l'immatriculation du véhicule. Une fois flashé, le radar envoie les données de l'infraction qui sont envoyées par un réseau internet via une connexion cryptée et sécurisée, au Centre automatisé de constatation des infractions routières . Un lecteur optique identifie le numéro de la plaque minéralogique, ce qui permet l'identification automatique auprès du fichier national des immatriculations. Une fois le titulaire de la carte grise identifié, un avis de contravention lui est envoyé par la poste. Voilà le processus en France. Néanmoins, l'existence des radars automatiques sur une route est signalée par un panneau pour informer le conducteur. De plus, une législation claire et complète, traite de toutes les situations et cas particuliers : prêts du véhicule, véhicule de location, véhicule de société...
Certains critiques ont parlé de « racket fiscal », une sorte d'astuce pour faire payer le citoyen encore plus. Mais cela demeure discutable dès lors que le conducteur sait ce qu'il encourt et peut éviter la contravention.
En Tunisie, les radars automatiques risquent de faire du bruit. Pour une fois, la route n'est plus un grand terrain de jeu...
Hager ALMI
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...Et l'information ? Et la communication ?

Installés depuis plus de cinq mois sur les autoroutes, les radars automatiques sont encore en phase d'essai a-t-on appris de sources informées. Ils ne sont pas opérationnels car un projet de loi est en cours d'étude afin de déterminer la réglementation organisant cette technique de contrôle de vitesse. Toutefois la période d'essai s'est prolongée, laissant ainsi les automobilistes dans la confusion totale.
Quand est-ce qu'ils seront opérationnels ? Quels sont les modalités de fonctionnement de cet appareil qui a pour objectif de limiter les accidents de la circulation ? Comment s'effectuera le repérage des voitures et la sanction des fraudeurs ? De multiples questions que posent les automobilistes mais qui restent encore sans réponse exhaustive de la part des autorités de tutelle.
Certes, ne pas répondre à ces questions de manière pertinente ni exhaustive est une arme à double tranchant. Car le flou qui règne encore est susceptible de produire des résultats contraires. Si quelques automobilistes sont vigilants et respectent la loi d'autres ne le sont pas. D'ailleurs, ils s'amusent à ne pas respecter la loi organisant les limites de la vitesse dans les différentes zones. A titre d'exemple, quelques chauffeurs qui savent que ces appareils sont en phase d'essai, conduisent à une grande vitesse notamment sur la route reliant Ariana Bizerte, traversant Nahli, d'où le risque majeur d'accidents de la circulation. Ils trouvent du plaisir à être flashés par les radars automatiques, oubliant le danger auquel ils sont confrontés et qu'ils font courir aux autres. Dès lors, il importe d'agir rapidement et de passer à une vitesse supérieure afin de faire marcher ces appareils dans les plus proches délais tout en informant les automobilistes à propos du sujet. Ils ont droit à avoir d'amples données entre autres sur l'emplacement exact des radars, la vitesse à respecter dans les différentes zones, la tolérance de la vitesse, s'il s'agit d'un radar fixe ou mobile...
Les autorités de tutelle sont appelées à communiquer à propos de ce point qui occupe les utilisateurs de la route et ce à travers des communiqués de presse, des spots radiotélévisés ou même via Internet sur les sites spécialisés ou à travers ceux des associations qui œuvrent dans le domaine. Par ailleurs il importe même de leur fournir même les plannings détaillés avec date, heure fixe du fonctionnement de ces outils tout au long de la semaine.
A quand alors une réponse pertinente ?


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