Les responsables de la garde nationale d'une proche banlieue ont pu mettre la main sur les membres d'une bande spécialisée dans la contrefaçon de billets de banque. Il s'agit de cinq jeunes hommes et quatre jeunes filles. L'affaire remonte au mois d'octobre 2009, période durant laquelle, deux jeunes amis voisins de quartier, s'étaient installés devant un ordinateur pour reproduire des billets de banque par l'intermédiaire d'un scanner qu'il ont acheté à un prix intéressant. La ressemblance entre les vrais et les faux était parfaite. Les deux amis ont par la suite, fait la connaissance d'une jeune fille qui tenait un salon de coiffure pour dames, et à laquelle ils ont proposé de déposer le scanner dans son salon, pour y venir travailler quand il n'y a pas de clients. La jeune fille accepta et ledit accord a été passé. Ce fut ainsi et en compagnie de deux autres jeunes dames qu'ils ont procédé à reproduire des billets de 10 et de 30 dinars. Les filles étaient éberluées par la réussite de l'opération tant la ressemblance était évidente. Il leur était difficile de déterminer le vrai du faux billet. Puis le cercle s'est élargi. Trois autres jeunes hommes se sont associés à eux pour écouler les faux billets. Du coup la bande a atteint le nombre de cinq jeunes hommes et quatre jeunes filles. Les informations parvinrent aux agents de la garde national qui ont fait les investigations nécessaires afin de mettre la main sur les membres de la bande de faussaires. Le jour des faits, et alors que ces derniers étaient dans le salon de coiffure en pleine action, une descente surprise a permis d'arrêter 4 personnes, à savoir deux jeunes filles et deux jeunes hommes, lesquels ont avoué leur forfait. Le dossier a été transmis à la brigade criminelle qui parvint à arrêter tous les membres. Chacun d'entre eux a donné les détails du rôle qu'il avait joué pour l'écoulement des faux billets. Une seule jeune fille a été laissée en liberté car son rôle était assez minime dans le déroulement des opérations. Ils ont été traduits devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis. A l'audience 5 jeunes hommes, et trois jeunes filles ont comparu en état d'arrestation ainsi que la jeune fille en liberté. Le jeune homme en fuite a été jugé par défaut. Les avocats ont plaidé les circonstances atténuantes pour leurs clients qui n'avaient jamais eu de démêlés avec la justice. Après les délibérations, tous les inculpés ont été condamnés à cinq ans de prison ferme. Pour celui qui est en fuite, il a été Condanné à la même peine, par défaut et avec exécution immédiate. Ce qui entraîne, qu'aucun recours entamé par l'intéressé ne suspendra l'exécution de la peine prononcée.