Après avoir marqué deux jours de repos bien mérité, les candidats au bac 2010 ont repris hier (lundi 14 juin) leur marathon des examens avec plus d'enthousiasme et de détermination. Ils auront encore trois jours d'effort, de volonté et d'attention pour pouvoir finir les épreuves restantes avec succès. Cette 4è journée a été consacrée à l'épreuve d'histoire-géographie pour les sections Lettres et Economie-Gestion. Toutes les autres sections ont affronté l'épreuve des sciences physiques. La séance d'après-midi a vu le passage de l'examen d'informatique par les deux sections : Lettres et Economie-Gestion. L'épreuve de sciences physiques compte pour l'une des matières à gros coefficients (4 pour les sciences expérimentales et les maths, 3 pour les sciences techniques). Elle comporte deux parties, l'une pour la chimie (notée sur 7 point), la deuxième pour la physique (notée sur 13 points). C'est pourquoi les candidats de ces sections accordent une grande importance au résultat qu'ils auront obtenu dans cette épreuve, surtout pour les matheux qui ont subi une cuisante déception lors de l'épreuve de mathématiques du jeudi dernier. Hier, bon nombre de candidats semblaient plus satisfaits quant au sujet de physique qui paraissait, de l'avis de tous, moins difficile. Pas de mauvaises surprises, non plus, pour les candidats des Lettres et d'Economie-Gestion qui manifestaient une certaine satisfaction quant aux sujets proposés que ce soit en histoire ou en géographie. Le sujet de géographie était identique pour les deux sections. Il s'agissait d'une épreuve à deux sujets au choix. Le premier portait sur la puissance économique des Etats-Unis d'Amérique ; le second consistait en une analyse de trois documents (une carte, un tableau de statistiques et un texte). Quant à l'épreuve d'histoire, il s'agit pour les littéraires de choisir entre deux sujets : le premier traitant des relations et de la coexistence pacifique entre les deux blocs des années 50 aux années 70 et le second étant sous forme d'un texte sur les événements de 8 avril 1938 et leurs conséquences. L'épreuve d'histoire destinée à la section Economie-Gestion comportait également deux sujets au choix : il s'agissait dans le premier d'un texte sur le Congrès de la nuit du destin (23 août 1946), alors que le second se composait de trois documents ayant trait aux relations internationales lors de la guerre froide et jusqu'à 1968. Le professeur B.A., était sur les lieux au moment de la sortie des candidats et nous confirmait que les sujets proposés étaient à la portée de tous les candidats, qu'ils soient des Lettres ou d'Economie-Gestion. Sauf que certains candidats se laissent influencer par les pronostics qu'ils se transmettent via le portable à la veille de l'examen et qui se révèlent faux le jour de l'examen. « Un bon élève, a-t-il ajouté, ne doit jamais se fier à ces pronostics, il est censé assimiler tout le programme pour éviter les mauvaises surprises ! » Pour ce qui est de l'épreuve de physique chimie subie par les candidats des Sciences expérimentales, des sciences mathématiques et des sciences techniques, on peut dire que les candidats concernés l'ont échappé belle d'après les témoignages que nous avons recueillis auprès de quelques candidats ayant quitté la salle d'examen un quart d'heure avant la fin de l'heure légale. Farid, un candidat de sciences expérimentales est plutôt optimiste : «On peut dire que c'est une épreuve plus accessible que celle des maths que nous avons passée jeudi dernier. Mais il faut dire qu'elle est trop longue pour être achevée à temps. Enfin, j'ai travaillé l'essentiel, la moyenne est déjà garantie ! » Sa camarade Imène est plutôt sceptique : « J'ai bien travaillé la chimie, mais la physique m'a semblé un peu dure ! » Nous avons contacté M. Zribi, professeur de physique qui nous a confirmé que le sujet était abordable pour un élève moyen et qu'il n'y avait aucune erreur ou omission à mentionner au niveau de l'énoncé. Quant au contenu de l'épreuve, il s'agissait en chimie du dosage et piles, et en physique, il était question de forcé électrique et de la diffraction des ondes. Force est de constater que certains candidats, rassemblés en groupes devant le centre d'examen, ont préféré parler football que de discuter des sujets de l'épreuve qu'ils venaient de passer comme il était le cas les premières journées du bac. C'est que la Coupe du monde de football qui coïncide avec l'examen du bac fait partie depuis le 11 juin des préoccupations majeures de certains candidats entichés de football qui ne ratent aucun match, même aux dépens de leurs révisions. « Demain, nous avons l'épreuve de français, nous a annoncé Chawki, un candidat littéraire, ce n'est pas grave, pas grand-chose à préparer ; je peux voir les matchs d'aujourd'hui ! » Bac et Mondial constituent certes deux événements importants aux yeux de ces candidats, mais la réussite scolaire est plus importante !