Au programme de cette troisième journée de la session de contrôle, il y avait l'épreuve de physique-chimie pour les matheux, les scientifiques et les techniciens. Un sujet commun pour les trois sections, sauf que le coefficient est différent, 4 pour la section maths et 3 seulement pour les autres. Pour les sections Lettres et Economie-gestion, c'était l'épreuve d'histoire-géographie. Les candidats de toutes les sections, excepté les Lettres, ont eu en séance d'après-midi à subir l'épreuve d'arabe, matière devenue obligatoire à toutes les sections depuis deux ans. Les candidats ont entamé cette 2ème me journée avec la même détermination malgré les contretemps qu'ils avaient eus pendant les deux premières journées. Chacun essayait, bon gré mal gré, d'aller jusqu'au bout pour décrocher son bac. Mieux vaut tard que jamais. Commençons par l'épreuve de physique-chimie. Tous les candidats interrogés étaient unanimes pour dire que le sujet était à la portée. Aucune surprise désagréable au niveau du contenu et de l'énoncé. Chose approuvée par M. Zribi, professeur de physique : « Rien d'anormal au niveau du contenu. Aucune difficulté majeure n'est à signaler. En chimie, il s'agit d'un exercice sur la cinétique chimique et la pile qui a déjà fait l'objet d'un exercice lors de la session principale. En physique, il s'agit de la mécanique non amortie, de la mécanique forcée et du spectre atomique ; enfin un texte à commenter sur la radioactivité, un document simple et facile à comprendre » Jihad, un candidat en sciences expérimentales semblait optimiste : « Ce n'est pas très dur comme épreuve ; personnellement, j'en suis satisfait ; j'ai pu terminer tout le travail à temps et sans problème ! » D'autres candidats de la section mathématique nous ont confirmé que dans l'ensemble le sujet était abordable. Concernant l'épreuve d'histoire-géographie qui avait duré trois heures (de 8h à 11h) que ce soit pour la section lettres ou Economie-Gestion, les avis étaient plutôt mitigés. Le sujet de géographie qui était commun pour les deux sections comportait deux sujets au choix : le premier traitait des conséquences des disparités dans le développement. Le 2ème sujet consiste en un commentaire à faire, à partir de trois documents, sur la position de l'Union Européenne dans l'économie mondiale. En histoire, les littéraires ont eu comme premier sujet le mouvement national après la 2ème Guerre Mondiale et comme deuxième sujet les conséquences de la 2ème Guerre Mondiale. Les économistes ont eu comme sujet en histoire deux textes à commenter au choix ; le premier portait sur l'évolution de la politique française envers la cause tunisienne dans les années 50 et le second parlait du Congrès des pays non-alignés et la détérioration des relations dans le monde en 1961. Saïda, candidate littéraire, ne cachait pas sa joie en sortant de la salle d'examen : « J'ai opté pour le premier sujet en histoire et le 2ème en géographie ; c'était pas difficile du tout ! » Un autre candidat de la section Economie-Gestion n'était pourtant pas du même avis : « Personnellement, je trouve que les sujets sont un peu difficiles. D'ailleurs pas mal de candidats ont quitté la salle d'examen avant la fin de l'heure. Franchement, je ne compte pas trop sur l'épreuve d'histoire-géographie ; ce sont la gestion et l'économie qui me concernent le plus ; dans ces deux matières, je crois avoir fait un bon travail hier et avant-hier ! » On peut dire qu'au fur et à mesure qu'on s'approche du dernier jour de cette session la tension monte chaque jour d'un cran parmi la majorité des candidats, quand bien même chacun s'obstinerait à s'investir à fond et avec une volonté de fer pour pouvoir se racheter et obtenir les points qui lui manquent pour réussir. Aujourd'hui, (jeudi 1er juillet), tous les candidats, toutes sections confondues, affronteront les deux épreuves des langues étrangères (le français et l'anglais). Bonne chance à tous !