Le plaignant s'est rendu au poste de police de son quartier situé dans une cité périphérique de la capitale, pour les informer que son domicile a fait l'objet d'un vol et qu'il soupçonnait l'aide ménagère, qui avait un comportement bizarre depuis quelque temps. Il a déclaré la disparition d'un ordinateur portable, et d'une bague en or. Convoquée pour les besoins de l'enquête la jeune fille a reconnu avoir donné son concours à deux jeunes hommes qui étaient des voisins de quartier a-t-elle dit. Elle leur a donné des informations concernant les déplacements de employeurs, de la maison. Elle a déclaré qu'au cours de la journée du 19 Octobre 2009, ses deux amis se sont présentés, elle leur a ouvert la porte et les a laissés entrer. A leur tour, les deux jeunes hommes ont été arrêtés et convoqués pour répondre de l'accusation de vol après qu'ils aient été dénoncés par l'aide ménagère. Ils ont clamé leur innocence, en déclarant être prêts pour une confrontation avec l'intéressée. Au cours de la confrontation elle s'est rétractée en déclarant que les deux jeunes hommes étaient innocents et qu'elle avait voulu se venger d'eux après une altercation entre eux et des membres de sa famille. Elle a surtout surpris tout le monde en déclarant qu'elle n'avait jamais travaillé au domicile du plaignant et qu'il s'agit tout simplement d'une machination de sa part. La jeune fille a été traduite en état d'arrestation devant la chambre criminelle pour répondre de l'accusation de cambriolage et abus de confiance vis-à-vis de son employeur. Devant le juge, elle a maintenu ses dernières déclarations en clamant son innocence. Elle a déclaré n'avoir jamais volé et qu'elle n'a jamais travaillé au domicile du plaignant. Son avocat plaida le défaut de preuve. D'autant plus que le maître de céans ne put même pas établir la relation de travail entre lui et la jeune fille. Pour toutes ces raisons évoquées, l'avocat a demandé l'acquittement de sa cliente. Après les délibérations, elle a été cependant déclarée coupable des faits incriminés et condamnée à deux ans de prison ferme.