Deux jeunes filles aides-ménagères inculpées de vol à l'intérieur d'un domicile en utilisant un double des clés établi par l'une d'elles quand elle a travaillé pour le compte du plaignant propriétaire du domicile volé. Le plaignant s'est en effet adressé au poste de police de sa localité pour déposer une plainte contre X déclarant que les délinquants ont mis la main sur les bijoux de son épouse ainsi qu'une somme d'argent déposée dans un des tiroirs de sa chambre à coucher. Ses soupçons se sont dirigés vers une aide-ménagère qui a déjà travaillé chez lui ainsi qu'une deuxième aide ménagère qui a travaillé pour le compte d'un voisin résidant à l'étage supérieur de l'immeuble. Arrêtées, les deux filles ont avoué devant les auxiliaires de la justice avoir planifié le vol de la maison. La fille qui a déjà travaillé au domicile indiqué a profité au cours de la période pendant laquelle elle travaillait pour faire un double des clés de l'appartement qu'elle a gardé chez elle. Au terme de la période de travail et après que son patron ait mis fin à ses fonctions, elle a planifié avec sa copine qui travaille comme aide ménagère également à l'étage supérieur de profiter de l'absence des maîtres des lieux pour pénétrer au domicile et prendre tout ce qui pourrait les intéresser. Les deux filles ont été traduites en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de 1ère instance pour répondre de leur forfait. Devant le juge, elles se sont rétractées en déclarant n'avoir jamais commis de vol. L'aide ménagère ayant travaillé chez le plaignant a déclaré qu'il s'agit d'une accusation calomnieuse de son ancien employeur qui a refusé de lui régler le salaire de trois mois. L'avocat de la défense a plaidé l'absence de preuves. Les bijoux ont été trouvés au domicile du plaignant par une nouvelle aide ménagère alors que les deux inculpées étaient en état d'arrestation, ce qui prouve que les deux accusées n'étaient pas en possession des bijoux. Cela pourrait confirmer les déclarations de l'aide ménagère qui a déclaré qu'il s'agit d'une accusation montée de toutes pièces par son ex employeur afin d'échapper au paiement de son salaire. Pour toutes ces considérations l'avocat a demandé l'acquittement pur et simple. Après les délibérations les deux jeunes filles ont été condamnées à une peine de deux ans de prison assorties toutefois du sursis.