Rencontré à Tunis où il était venu assister au match de championnat juniors entre les deux Espérances , celles de Tunis et de Zarzis, le nouveau président de l'ESZ, Ali Louriemmi a bien voulu répondes à nos questions se rapportant à sa nouvelle nomination. Entretien : Le Temps : Un héritage très lourd pour vous après le départ d'Ali Baaboura ? - Ali Louriemmi : Pas du tout, enfant du club, j'y ai toujours œuvré depuis mon jeune âge et à de différents postes. Donc assumer cette responsabilité ne me rebute pas. Vous avez arrêté la liste de vos recrutements pour l'exercice à venir ? - J'y travaille en collaboration avec Mohamed Sraieb le nouvel entraîneur. Il y aura à coup sûr de nouveaux joueurs à renforcer notre effectif sans oublier le retour au bercail de certains des nôtres qui ont préféré renouer avec nous. Mais vous comprenez les raisons de la discrétion qui entoure leur identité pour l'heure. « Demain, stage à Borj Cedria » Un aperçu sur votre programme de préparation ? - Un premier stage à Bordj Cedria d'une dizaine de jours à partir du 20 juin, et un autre à Hammam-Bourguiba le 10 juillet. Volet finances, comment se présentent les choses surtout après le départ de Ali Baâboura, le principal bailleur de fonds ? -Tous les anciens présidents , Ali Baaboura, Ridha Friaa, Hechemi Abichou, Aziz Dhouib, ont promis solennellement de venir en aide au club. D'ailleurs, je voudrai rendre un vibrant hommage à si Ali qui a honoré tous les engagements du club avant de partir ne nous laissant pas la moindre dette à éponger. Par ailleurs, un comité des sages sera incessamment constitué au sein du club pour la première fois de son histoire. Votre objectif pour la saison qui s'annonce? - Le maintien ! Vous ne pensez pas que c'est tout de même frustrant pour toute la région d'essuyer à chaque fin de saison des sueurs froides en jouant les petits bras végétant dans les dernières places et en tentant d'arracher un maintien au forceps aux ultimes étapes ? - Je ne veux guère me mettre la pression en claironnant haut et fort que nous terminerions dans le haut du pavé. Il va sans dire que nous ferons tout notre possible pour terminer au milieu du tableau mais je garde ça pour moi ! Entretien conduit par Mohamed Sahbi RAMMAH