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L'odeur de l'argent
Ton sur Temps
Publié dans Le Temps le 18 - 07 - 2010

Ce n'est probablement pas une découverte, mais au Zimbabwe, il y a aussi de l'argent sale. C'est comme partout dans le monde, sauf que dans ce pays d'Afrique, le petit peuple a décidé de remédier radicalement à la situation.
Les dollars en circulation dans la vie quotidienne sont soigneusement lavés, ensuite séchés selon des procédures méticuleusement mises au point et désormais labellisées. Les échanges se font donc avec plus de sérénité, l'argent propre étant tout de même plus respectable que celui de la trésorerie puante.
Pour l'histoire, il est préférable de remettre cet acte citoyen dans son cadre. L'élan de salubrité Zimbabwéen n'est pas vraiment gratuit. Dans ce pays, l'inflation galopante a fait que le dollar local n'arrive même plus à valoir son poids initial, en grammes. Pour acheter un pain, il est même recommandé de transporter son argent dans une brouette. Ce qui n'est pas toujours commode, il faut le dire. Le plus simple a donc été d'adopter la monnaie américaine dont les fluctuations ne dépendent pas des errements politiques et économiques du gouvernement en place. Tout un chacun a pris l'habitude de fonctionner avec des billets américains, en particulier de petites coupures toujours les mêmes pour tous, puisque le pays tourne à vide. La rotation, et les astuces utilisées pour disposer de Dollars US, ont fini par donner une odeur pestilentielle à l'argent en circulation.
On peut donc en conclure que la démarche Zimbabwéenne relève de la santé publique, et qu'il faut la saluer à sa juste valeur. Les mains propres seront encore plus propres quand elles ne toucheront qu'au liquide désinfecté. On voit bien en ce moment ce qu'il en coûte, dans les grandes démocraties, de manipuler à son profit personnel l'argent de l'ombre. Le rattrapage par l'histoire ébranle les politiques les plus assurés et les systèmes d'enrichissement les mieux rodés.
Allez savoir pourquoi le prix des cigares ou les attraits du luxe ont fait perdre leur position et leur crédibilité à des hommes politiques français, ou anglais ou italiens, pour ne citer que ceux-là ! On peut toujours penser que pour ceux-là, mériter des faveurs de la République semblait être une récompense pour leur génie, réel ou supposé, dans la conduite des affaires publiques. On peut aussi considérer que, finalement, la ponction sur les deniers publics relève plus de l'anecdotique que du pillage systématique. Mais, comme on dit, « qui vole un œuf vole un bœuf ».
Comme quoi, l'argent qui sent a un côté vache. Et il rappelle les cochons.


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