Diplômé en tant qu'infirmier, il a trouvé emploi dans une clinique de la capitale. Affecté dans un bloc opératoire en tant qu'aide anesthésiste, il effectuait son travail avec abnégation obtenant la satisfaction totale de ses supérieurs. Mais voilà qu'il est confronté à un problème majeur. Il a été inculpé de vendre des produits stupéfiants utilisés comme tranquillisant pour les malades. C'est à la suite de l'arrestation d'un individu inculpé de consommation de produit stupéfiant, ce dernier a déclaré lors de son interrogatoire qu'il se procurait les doses auprès de ce jeune infirmier. Interrogé, ce dernier a nié totalement avoir vendu ce produit. Il a comparu en liberté devant la juridiction estivale du tribunal de 1ère instance de Tunis pour répondre de cette accusation. Il a nié devant le juge et s'est dit prêt à toute confrontation. Il a déclaré qu'il s'agit d'une accusation calomnieuse dans le but de lui nuire. Son avocat a plaidé son innocence car il n'y a dans le dossier aucun élément pouvant confirmer l'accusation. Toute dénonciation de ce genre doit être appuyée par des éléments matériels, comme la saisie de ce produit au domicile de l'inculpé ou une importante somme d'argent. L'avocat a prié le juge de confronter son client avec l'inculpé emprisonné. Il a également demandé de le laisser en liberté provisoire. Après les délibérations instantanées, le juge a reporté l'affaire au 23 septembre et a laissé l'inculpé en liberté provisoire.