Le jeune homme a garé sa voiture en plein centre ville dans un parking et est allé faire quelques courses. A son retour grande fut sa surprise en découvrant le pare brise complètement détruit. Il a constaté la disparition d'une auto radio et quelques papiers personnels. Il s'est dirigé illico vers le poste de police pour déposer plainte contre X. Deux agents l'ont accompagné pour le constat d'usage. Après avoir relevé les empreintes digitales, ils ont pu avoir des informations sur le signalement du malfaiteur qui a été vu par quelques témoins attablés dans un café situé en face de l'emplacement où la voiture était garée. Grâce à ces informations, les agents de l'ordre n'ont pas mis longtemps pour arrêter le coupable et l'inculper d'atteintes aux biens d'autrui et vol caractérisé. Il a été traduit en état d'arrestation devant la juridiction estivale du tribunal de 1ère instance de Tunis qui l'a condamné à une peine de 10 mois de prison ferme. Il a fait opposition et a comparu de nouveau devant une cour d'appel. Devant le juge, il s'est rétracté en déclarant qu'il n'avait jamais commis le vol. Son avocat a épousé sa thèse en déclarant que le plaignant n'a pas vu son client. Ce dernier a nié avoir commis le vol ce qui laisse supposer qu'il y a un doute autour de cette accusation. Il a demandé l'acquittement. Toutefois il a prié les juges, au cas où ces derniers seraient convaincus de la culpabilité de son client, de ramener la peine au minimum prévu par la loi. Après les délibérations instantanées, la cour a confirmé le jugement de 1ère instance mais a modifié la peine en la ramenant à 4 mois de prison ferme.