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Arrêté par la police, il se suicide
Publié dans Le Temps le 27 - 05 - 2012


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Délestée de ses bijoux
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Trois lascars dans un appartement éclairé
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Le gardien n'aimait pas les querelles
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Concubins malgré eux
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Deux mineurs bien « entraînés »
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Atteinte aux biens d'autrui
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Rapt d'un bébé
Arrêté par la police, il se suicide
Drôle de comportement de certains individus qui persistent à s'immoler par le feu quand ils sont face aux auxiliaires de la justice pour répondre d'un acte illégal qu'ils avaient commis.
Il s'agit d'un incident survenu à la rue Moncef Bey. Un individu à bord de son camion, transportait de la marchandise prohibée. Arrêté par un agent de l'ordre pour vérification de papiers et contrôle du véhicule il n'a pu que reconnaître qu'il s'agit d'un commerce illicite. L'agent de l'ordre a demandé à ses collègues de la brigade d'intervention de venir saisir le camion.
A l'arrivée de ces derniers, l'individu a utilisé tous les moyens pour que les policiers le relâchent mais ce fût vain car ils étaient appelés pour appliquer la loi.
Devant cette situation, l'individu profita d'un moment d'inattention pour verser le contenu d'une bouteille pleine d'essence et s'est immolé par le feu.
Tous les moyens de secours ont été utilisés pour éteindre le feu, c'était insuffisant. Les agents de la protection civile l'ont acheminé à l'hôpital où il a été admis à l'unité des soins intensifs. Malgré l'attention du personnel médical, l'individu a succombé à ses blessures. Il s'agit d'un citoyen de la région de Jelma de Sidi Bouzid.
Dommage
Abou Aymen
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Délestée de ses bijoux

La plaignante dans cette affaire s'est rendue aux locaux de la police pour déposer plainte contre inconnus, car durant son absence sa maison a fait l'objet de cambriolage. Elle a déclaré avoir perdu ses bijoux ainsi que les bijoux de sa fille qui réside en Arabie Saoudite. Les cambrioleurs ont également pris un ordinateur appartenant à son fils ainsi qu'une somme d'argent déposée quelque part dans la maison.
Une enquête a été ouverte et les agents de l'ordre ont dû redoubler d'efforts pour arriver à identifier les voleurs. Il s'agit de deux individus bourrés d'antécédents judiciaires. Ahmed a été arrêté tandis que Ali a réussi jusqu'à présent à rester caché. Mais jusqu'à quand ?
Ahmed a donc comparu en état d'arrestation devant la 4ème chambre criminelle du tribunal de 1ère instance de Tunis pour répondre de son forfait. Ali sera également jugé par contumace.
Interrogé au sujet de son implication dans cette affaire, Ahmed a déclaré être innocent. Seulement il a été contacté par Ali, son voisin de quartier pour l'aider à transporter des sacs dont il ignore le contenu. Il a déclaré avoir accepté de l'aider contre la somme de Dix dinars qu'il a encaissée.
Son avocat a essayé de convaincre le juge que l'accusation est dénuée de tout fondement. Elle ne se base sur aucun élément juridique fiable. Il a déclaré que l'inculpé n'a fait qu'aider son voisin à transporter des sacs. Il a demandé l'acquittement. Aussi et au cas ou les juges seraient convaincus de sa culpabilité, il les a priés d'être cléments et de se limiter au minimum de peine.
L'affaire a été mise en délibéré.
A.A
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Trois lascars dans un appartement éclairé
Lorsque la chance est d'un côté, la malchance est du côté opposé. Oui, le bon hasard et la chance ont voulu que la bonne dame « coïnçât les cambrioleurs de son appartement, alors que ceux-ci traînaient leurs godasses avec audace, dans tous les coins et recoins des lieux. Et triaient allègrement ce qui les tentait.
En revanche, le mauvais hasard et la malchance ont rarement eu à réserver un échec si cuisant et si spectaculaire, qui a sanctionné les tristes héros de la présente « odyssée ».
Ceux-ci étant incroyablement stoppés dans leur course avec le précieux butin, juste quelques petites heures après leur « visite-éclair » de l'appartement ciblé, au premier étage d'un immeuble au cœur battant d'El Manar II.
Un taxi et des suspects
Le mérite de ce formidable coup de filet en revient à l'équipe du poste de police de la Cité Ettadhamen. Lors d'une ronde de routine par un samedi soir, où partout « ça bouge » et les veillées sont partout bien fêtées , ladite brigade intime l'ordre, du côté de Ennogra (banlieue de Tunis) à un taximan de s'arrêter. En pointant leur projecteurs vers les passagers, les agents se sont trouvés en face de trois adolescents, ayant tout l'air d'être gênés et embarrassés par l'interpellation. Autre bonne raison du doute : les poches des trois garnements étaient curieusement gonflées et méritaient alors d'être illico-presto dégonflées pour que l'on s'assurât bien de ce qu'elles contenaient.
Le bon filon
Vite fait, bien fait… Et le mystère est levé, mettant les chanceux « flics » sur un piste magnifique !
Des bijoux en or à gogo ! De divers objets précieux à gogo ! Au lieu d'aller se partager sa précieuse « récolte », le cynique trio est allé dare-dare se partager les pires épithètes, en l'absence conventionnelle de bonnes raclées. Absence ? Inchallah !
Au poste d'Ettadhamen, les trois mousquetaires n'ont pas tardé, face aux preuves concrètes les accablant, de « cracher » le morceau et d'indiquer à la police l'adresse d'origine du trésor.
Relais et complément d'enquête
Après l'enquête préliminaire, les braves gars d'Ettadhamen ont confié, le lendemain, les trois individus à leurs homologues d'El Manar II pour complément d'enquête.
Là l' « heureuse » victime était invitée à attendre la bande pour récupérer les objets volés qui lui avaient été volés et aussi pour confronter sa version des faits à celle des trois chenapans.
Voici maintenant les faits, tels que consignés dans les P.V, récapitulant les deux versions, concordantes, à quelques détails près.
Qui était là ?
En regagnant son domicile, l'autre samedi soir, vers onze heures, après une balade avec une famille amie, la dame, 40 ans, technicien supérieur de son état, a été surprise en constatant, à partir des escaliers de l'immeuble, que son appartement était curieusement éclairé. Envisageant rarement le pire,elle a simplement pensé que ses deux enfants, contrairement à leurs habitudes du samedi soir, étaient rentrés exceptionnellement plus tôt que prévu. Après un tour de clé dans le bon sens, elle s'est aperçue, en poussant la porte, que la chaîne de sécurité s'opposait à sa tentative. Elle s'est mise alors à interpeller à un sa fille et son garçon. Mais, aucune réponse n'est intervenue pour dissiper sa crainte du pire… Seul un manège silencieux et le bruit de godasses se faisaient légèrement entendre et saisissaient aux tripes la maîtresse des lieux.
Les voleurs dehors… Les secoureurs dedans
Elle prit, alors, son courage à deux mains et poussa violemment la porte et parvint ainsi à se défaire de la chaîne de sécurité. La porte étant alors entr'ouverte ; elle put voir les trois gaillards se faufilant vers la salle de bains. Les cris de secours poussés par l'intéressée, sans oser franchir le seuil de l'appartement, devaient hâter la fuite des cambrioleurs par la petite fenêtre arrière de la salle de bains. Et aussi ameuter les voisins qui, au trot au galop… sont venus à la rescousse de la victime. Mais, les intrus avaient déjà pris leurs jambes à leurs cous … s'évaporant dans la nature obscure.
« Ils m'auraient « flinguée » si…. »
Nous avons eu à croiser la dame dans les couloirs de la police. Et avons pu recueillir ses déclarations au sujet de cette affaire insolite, qui avait polarisé l'attention des habitants du quartier, pris par un sentiment irrésistible d'insécurité.
« Je m'estime heureuse de ne m'être pas frottée aux cambrioleurs, nous confie la quinquagénaire. Autrement, ils m'auraient « flinguée ». Je suis non moins heureuse de l'arrestation quasi-immédiate des voleurs. Je remercie vivement la police d'avoir capturé les voyous en un temps si record. Pourtant, je n'avais, au départ aucune lueur d'espoir de voir l'affaire connaître un dévouement si heureux. Je n'ai pas encore récupéré la totalité de mes effets volés. J'espère le faire au plus tôt. Car beaucoup d'objets précieux ne m'ont pas été restitués ».
« Un tableau de chasse » éloquent !
Par ailleurs, l'enquête ayant suivi son cours au poste d'El Manar II, a aussi permis de révéler que les trois larrons étaient derrière pas moins d'une dizaine d'affaires de vols et de cambriolages perpétrées ces derniers mois du côté d'El Manar, El Menzah, le Belvédère, etc… Ces affaires avaient toutes fait l'objet de plaintes contre inconnus, déposées essentiellement aux postes de police d'El Manar, Ibn Khaldoun, rue Bartou, etc… Les plaignants ont été, pour la plupart, interpellés pour récupérer une infime part de leurs biens. Puisque, le gros du butin avait déjà fait le bonheur des receleurs.
L'on nous cite parmi les victimes, les noms d'un grand bonnet dans la magistrature, d'un éminent conseiller accrédité au bureau de l'ONU, à Tunis, etc.
Ame bien mal née…
L'enquête a permis d'établir que l'un des membres de l'entreprenant réseau était recherché depuis cinq ans pour divers délits de droit commun, alors qu'il était encore à l'âge - tenez vous bien ! de douze ans ! C'est dire combien cette pupille si « racée » avait si tôt fait, de prendre à cœur son job... paternel.
Ayant l'air de dire à tous « âme mal née n'attend pas le nombre d'années ! », plutôt que l'autre dicton… le vrai… entendez…
Larbi DEROUICHE
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Le gardien n'aimait pas les querelles
Kamel, un jeune chômeur, toujours à la recherche d'un job. Malheureusement pour lui c'est un rêve qui n'a pu être réalisé. Il cherchait partout jusqu'au jour où il a rencontré une vieille connaissance, un jeune travaillant dans un dépôt de produits de quincaillerie. Il lui a proposé de l'accompagner chez son patron qui cherchait à engager un gardien de nuit. Battre le fer tant qu'il est chaud, c'est qu'il a décidé de faire. Sans perdre de temps, il s'est rendu avec son ami Walid au dépôt. Après les présentations il a été engagé.
Au cours de la journée du 18 Décembre 2009, le patron est venu comme à l'accoutumée au dépôt mais il a constaté que le local était fermé. Après son ouverture il n'a pas trouvé kamel le gardien mais a constaté que le dépôt a fait l'objet de cambriolage. Il a estimé à 25.000 Dinars la marchandise volée.
Sans attendre, il s'est dirigé de suite au poste de police pour déposer plainte contre kamel qu'il accusa d'avoir commis le cambriolage. Il avait comme témoin un voisin du quartier qui a déclaré avoir remarqué une voiture de transport léger à une heure tardive garée devant le dépôt.
Après des recherches qui ont pris un certain temps, kamel a été arrêté.
Au cours de son interrogatoire il a nié les faits déclarant qu'au cours de la soirée du 17/12 c'est-à-dire la veille du constat, il a reçu son salaire et a décidé de son propre gré de quitter son travail. Apparemment il vivait des moments difficiles car il assistait tous les jours à des altercations entre son patron et d'autres personnes qui prétendaient être les vrais propriétaires du local. Il a déclaré même avoir été menacé par ces derniers s'il continue à travailler avec son patron.
Bien entendu cela n'a pas été convaincant pour les enquêteurs qui ont décidé de l'incarcérer et de le traduire devant le tribunal.
Il a comparu en état d'arrestation devant la chambre correctionnelle du tribunal de 1ère instance de Tunis.
Devant le juge il n'a fait que clamer son innocence. Son avocat a essayé de convaincre le juge que son client était dans l'impossibilité de commettre le cambriolage dans un lieu où il risque d'être reconnu par les habitants du quartier habitués à le voir. L'avocat a fourni au juge des éléments nouveaux permettant au tribunal de mieux comprendre le cas de l'inculpé.
L'affaire a été reportée à une date ultérieure pour le prononcé du verdict.

A.A
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Concubins malgré eux
Un couple illégal, Un Tunisien âgé de 34 ans et une Algérienne âgée de 28 ans. Ils vivent sous le même toit depuis six ans. Ils ont même eu trois enfants enregistrés à la mairie sous le nom de leur père.
Ils vivaient ensemble sans aucun contrat de mariage, disons un concubinage réussi puisque rien n'est venu altérer leur entente.
Mais comme la loi oblige les couples à s'unir légalement, l'association de la protection des droits des enfants a porté plainte à l'encontre du couple pour mariage illégal.
Convoqués pour s'expliquer devant les auxiliaires de la justice, le Tunisien a déclaré qu'il a essayé à maintes reprises d'établir un contrat de mariage mais des difficultés ont surgi pour décaler à chaque fois la date officielle du passage devant le maire. La jeune fille est née en Algérie, à la suite du divorce entre ses parents le père Algérien et la Mère Tunisienne, elle est venue s'installer en Tunisie avec sa mère. Malgré de gros efforts la jeune fille n'a jamais pu obtenir un certificat attestant sa naissance en Algérie. Les deux époux sont prêts à signer sans tarder le contrat de mariage.
Les deux époux ont comparu en liberté devant la chambre correctionnelle du tribunal de 1ère instance de Tunis. Ils sont accusés d'avoir commis un acte illégal selon l'article 36 du code civil qui prévoit une peine de trois mois de prison ferme à l'encontre des contrevenants. La peine est doublée au cas où ils continuent à vivre sous le même toit sans acte légal de mariage.
L'avocat a demandé au juge de confier cette affaire à un juge spécial pour trouver une solution au problème des papiers d'identité de l'épouse.
L'affaire a été reportée à une date ultérieure.

A.A
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Deux mineurs bien « entraînés »
Hassen et Aymen, deux jeunes à peine 17 ans. Le jour des faits le 11 Août 2011, ils se dirigeaient vers la station de Métro de Sidi Hassine quand soudain ils ont aperçu un Monsieur d'un certain âge qui hâtait le pas pour ne pas rater le Métro. Qu'est ce qui a poussé ces deux jeunes à commettre ce délit ? Une question à laquelle personne ne pourrait répondre y compris les deux inculpés pendant leur interrogatoire par le juge.
Ils se sont dirigés vers le Monsieur pour le provoquer par des injures, puis dans une seconde étape, l'agresser physiquement et le menacer avec un couteau pour finir par lui subtiliser sa paye mensuelle qu'il venait d'encaisser, la somme de 320 Dinars.
Ce qui est surprenant c'est que les passants pendant une heure à laquelle la station était pleine de voyageurs, n'ont pas trouvé nécessaire d'intervenir pour arrêter cette agression ou ce braquage.

Dès qu'ils ont eu ce qu'ils voulaient, les deux gosses se sont évaporés pour rentrer chez eux non sans avoir partagé le butin à parts égales 160 Dinars chacun.
Le Monsieur s'est levé en titubant et s'est dirigé vers le commissariat de police de cette cité où il a déposé plainte en donnant le signalement de ses agresseurs.
Les deux inculpés ont été arrêtés et confiés à la prison des enfants.
Au cours de l'enquête préliminaire ils ont reconnu les faits qui leur étaient reprochés, mais devant le juge d'instruction ils se sont rétractés pour nier l'accusation.
Ils ont été traduits devant la 3ème chambre criminelle du tribunal de 1ère instance de Tunis. Au début de leur interrogatoire par le juge ils ont nié les faits mais avec son savoir faire, le juge assez psychologue a amené les deux inculpés à reconnaître leur délit pour finir par demander pardon. Les parents des deux inculpés étaient également présents et ont promis de mieux s'occuper de leurs enfants au cas où le tribunal les libérerait.
Il faut noter que la manière avec laquelle le juge « Jéridi » a donné ses conseils à ces deux jeunes, a été très appréciée par les présents à l'audience car il s'agit de deux enfants de la société et qu'il ne suffit pas de leur infliger une peine mais l'essentiel c'est qu'ils soient convaincus qu'ils ont quitté le droit chemin et qu'il est temps qu'ils cessent de commettre des délits et apprendre à gagner leur vie normalement et surtout venir en aide à leurs parents.
Les deux avocats ont demandé les circonstances atténuantes en faveur de leurs clients et ont demandé au juge de se limiter à la période de détention.
L'affaire a été mise en délibéré.
A.A
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Atteinte aux biens d'autrui
Un sexagénaire, conducteur de poids lourds, usé par un long trajet a trouvé refuge à proximité d'un marché hebdomadaire d'une cité située en banlieue ouest de la capitale. Il a garé son camion au niveau d'un immeuble pour prendre un petit repos et reprendre sa route. Il faisait tellement chaud ce jour là, ceci l'a poussé à laisser les fenêtres des portières ouvertes.
Alors qu'il dormait profondément, quelques jeunes, habitants de la cité l'ont vu dans cet état, endormi, ils n'ont pas trouvé mieux que de lui lancer des injures et se moquer de lui. Cela n'était pas suffisant, ils se sont armés de gourdins et se sont abattus sur le pare brise du camion qu'ils ont totalement démoli. Il s'est réveillé, surpris par cette agression gratuite, il leur a demandé de cesser mais en vain car non seulement ils ont continué à démolir les vitres mais ils se sont attaqués au pauvre conducteur. Ils ont essayé de le tabasser, si ce n'était l'intervention de quelques passants qui ont réussi à le sauver.
Le conducteur s'est déplacé au commissariat de police. Il a déposé une plainte en donnant leurs signalements.
Ce n'est qu'au bout de quelques jours que les quatre individus ont été arrêtés. Au cours de leur interrogatoire ils ont insisté à dire qu'ils n'avaient pas l'intention de l'agresser, ils voulaient tout juste rigoler mais c'est à la suite des insultes proférées par le plaignant à leur encontre qu'ils avaient réagi.
Ils ont été traduits devant le tribunal qui les a condamnés à une peine de quatre mois de prison ferme chacun avec remboursement de tous les frais de réparation du camion.
A.A
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Rapt d'un bébé

Le 27 Décembre 2011, très tôt le matin, la jeune femme originaire du Gouvernorat de Siliana quitta son domicile et informa les membres de sa famille qu'elle va se rendre à Tunis pour contacter les responsables du centre de prévention des enfants et discuter avec eux au sujet des formalités à accomplir pour pouvoir adopter un enfant.
Oui, elle tenait à adopter un enfant. La nature l'a privée de la possibilité d'avoir son propre enfant, alors elle a choisi cette formule.
Une fois à Tunis, elle a contacté le Directeur du centre qui l'a tranquillisée en l'informant qu'il a chargé quelques membres du personnel paramédical pour lui trouver un enfant à adopter.
Par la suite elle s'est rendue à l'hôpital d'enfants de Bab Saadoun. Elle a pris l'ascenseur pour se rendre au 3ème étage réservé à la maternité. Elle a fait la connaissance d'une femme qui venait de mettre au monde une fille à qui elle a donné le prénom de « LINA »
Profitant d'un moment d'inattention de la maman, elle enveloppa la fille dans un drap, l'a enlacée et a quitté les lieux. Accélérant le pas elle est arrivée à passer inaperçue. Elle a pris un taxi et s'est dirigée vers le domicile de sa sœur situé à la Banlieue nord de Tunis. La Marsa. Une cité populaire nommée BHAR LAZREG , Mer bleue.
Entre temps les médias ont fait leur travail en signalant le rapt de l'enfant et en donnant le signalement du bébé. Les brigades d'interventions ont rasé la capitale pour dénicher la jeune femme, mais tous les efforts n'ont pas abouti.
Deux jours plus tard, les responsables du poste de police de La Marsa ont été informés de la présence de cette dame. Ils l'ont arrêtée de suite.
Elle a été traduite devant la chambre correctionnelle du tribunal de 1ère instance de Tunis. Au cours de l'audience, elle a avoué son forfait mais a déclaré que tout ce qu'elle voulait c'est adopter un enfant. Elle n'avait pas l'intention de nuire à la mère de la petite Lina.
Son avocat a demandé au juge de tenir compte de l'état d'âme de l'inculpée. Elle n'avait nullement l'intention d'arriver là. Il a demandé l'acquittement, le cas échéant un minimum de peine.
Après les délibérations, la jeune dame a été condamnée à une peine d'une année d'emprisonnement.
A.A
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Cambriolage d'un local de presse

La 8ème chambre correctionnelle du tribunal de 1ère instance de Tunis a statué hier sur l'affaire du cambriolage du bureau de presse d'un journal local. Il s'agit de deux inculpés le premier en état d'arrestation tandis que le 2ème est en fuite.
Le cambriolage a eu lieu le jour où les journalistes du monde entier fêtaient la journée mondiale de la liberté de presse.
Le premier inculpé a reconnu devant le juge les faits déclarant qu'il a forcé la serrure du local. Une fois à l'intérieur il a mis la main sur plusieurs ordinateurs ainsi des appareils photo. Il a déclaré également qu'il a planifié avec son complice actuellement en fuite ce cambriolage. Une fois son acte commis il a regretté et s'est rendu de son propre gré au commissariat où il s'est rendu aux policiers. Il a restitué le matériel volé et a demandé pardon.
Le juge l'a questionné au sujet des raisons qui l'ont poussé à commettre le cambriolage au cours de la journée mondiale de la liberté de presse, il a répondu qu'il s'agit d'une pure coïncidence
Après les délibérations, l'accusé a été condamné à une peine de six mois de prison ferme. Son complice a été condamné par défaut à la même peine avec exécution immédiate.


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