Le point de départ de la présente affaire fut donné à la suite d'une plainte déposée par deux frères victimes, selon leur déposition, d'une agression, affirmant dans la foulée qu'ils ont été tabassés par les membres d'une famille de leur voisinage. Ce fut dès lors une longue enquête et de minutieuses investigations menées par les auxiliaires de la justice afin de démêler…cette énigme. Car s'en était une, tant les deux clans se renvoyaient les accusations, à qui mieux-mieux ! Pour les deux premiers plaignants, ils étaient le jour des faits de passage à proximité de la demeure des agresseurs. Ils passaient tranquillement. Ils n'ont pas manqué d'insister sur cette dernière remarque. Or, à leur grande surprise ils furent subitement assaillis par trois jeunes gaillards, lesquels étaient accompagnés par un sexagénaire, une femme pratiquement du même âge, probablement son épouse d'après les présumées victimes, ainsi que d'une jeune fille, celle-ci n'ayant pas plus d'une vingtaine d'années. Ce sont d'ailleurs les trois jeunes individus qui ont ouvert les hostilités, s'attaquant sauvagement aux deux passants. Ces derniers ont tenté tant bien que mal de se défendre et repousser les agresseurs, mais leur infériorité numérique a joué en faveur de leurs rivaux. Ce qui explique qu'ils ont fini par succomber sous les coups répétés de l'adversaire. Ils n'ont dû finalement leur salut qu'à l'intervention de quelques témoins. Une fois tirés d'affaire, les deux frangins se sont empressés de rejoindre les urgences d'un établissement hospitalier, avant d'aller porter plainte à l'encontre de leurs agresseurs, essentiellement les trois jeunes gens. Mais ces derniers étaient toutefois d'un autre avis, puisqu'ils ont avancé une tout autre version selon laquelle ils n'ont fait que défendre l'honneur de la jeune fille qui était en leur compagnie au moment des faits, s'agissant en fait de la sœur de deux des suspects et la fiancée du troisième agresseur présumé. Mieux, un des trois suspects allait présenter un certificat médical attestant qu'il portait une blessure à la tête, nécessitant une vingtaine de jours de repos. Le témoignage de la fille ne pouvait en outre s'éloigner de la version présentée par ses compagnons, dans ce sens qu'elle a affirmé que l'un des deux passants, les deux frères autrement dit, l'avait tout bonnement apostrophée, lui lançant des mots obscènes, ce qui aurait déclenché la réaction vigoureuse de ses frères, ainsi que de son fiancé. En tout cas, les trois jeunes gens, ainsi que les deux plaignants ont été mis en détention en attendant la suite de l'enquête…