Par Fathi El Mouldi - Cela fait, quand même, 15 bonnes années que le professionnalisme a été instauré dans nos contrées, du moins sur le papier. Un papier très « couché », dans la mesure où le réveil tarde à se manifester, avec des problèmes diagnostiqués depuis une éternité, connus de chacun et de tous, et l'absence d'un courage déclaré pour les dépasser. Le cahier de charges ? Il est violé depuis qu'il a été instauré, rien que pour la capacité d'accueil (8000 places), les entraîneurs de 3ème degré pour toutes les catégories, les médecins spécialisés, la comptabilité, etc. Le rapport financier ? Cela ressemble à tout, sauf à une gestion saine, avec des chiffres incompréhensibles, des « dépenses diverses » qui dépassent les 500.000 dinars ( !!!) – un véritable fourre -tout et… rien – sans aucune justification, sans évoquer les fameux 20% pour les jeunes qui demeurent chiffres-morts dans les… textes. Nous n'évoquerons, nullement, les mises en scène des assemblée générales et des « élections » qui se font dans les bureaux, comme si l'AG est mineure, alors qu'elle est, juridiquement, souveraine. Et le comble, bien sûr, arrive avec les terrains. Rien à dire, car il n'y a rien à voir, ni à avoir avec le professionnalisme. Un professionnalisme, finalement, très… amateur !