Un article consacré à la Tunisie, et particulièrement à Djerba, vient d'être publié récemment dans un journal allemand GAÜBOTE, quotidien régional de large diffusion, paraissant à Herrenberg, capitale de GÄU. Son auteur est Werner Böckle, Président de la Chambre Tuniso-Allemande pour la région Baden-Würthemberg, fin connaisseur de l'île de Djerba, et à travers elle, la Tunisie, pour y avoir élu domicile depuis voilà une dizaine d'années, passant son temps de la sorte dans un va et vient incessant entre son pays d'origine, l'Allemagne, et l'île. Sa relation privilégiée avec le contexte de l'île en sa qualité de résident n'était que pour le motiver à œuvrer dans le sens du raffermissement des liens entre ces deux mondes auxquels il se plaît à s'identifier. Une telle perspective, à ce niveau de sa constitution et de sa conception, est vraisemblablement envisageable, du fait de la prévalence à Djerba des conditions favorables et de certains facteurs à même de convaincre et d'en faciliter la concrétisation, dont, en effet, la notoriété de Djerba en tant que destination touristique classique de prédilection dans le marché allemand, le nombre élevé d'élèves apprenant l'allemand dans les lycées de l'île, la présence des centres spécialisés pour la formation et l'encadrement des handicapés avec leurs unités de production, et la prévalence, comme à Herrenberg, d' activités commerciales à vocation manuelle et artisanale. Ce qui a été dit et rapporté dans l'article émane d'une connaissance approfondie de notre terre et de son peuple sur qui on n'a pas tari d'éloges pour en vanter l'ouverture de l'esprit, l'amabilité, et la tolérance. Comme il y a toujours un premier pas à franchir pour faire germer un projet, la publication de cet article pourrait constituer la phase initiatrice et la pierre angulaire d'un long processus qui s'en suivrait, susceptible d'établir une passerelle d'amitié, de coopération, de partenariat et d'échange entre les deux régions des deux pays. Outre la publication de l'article qui ne manquera pas certes de convaincre et de séduire les lecteurs allemands de par le témoignage élogieux de sympathie, empreint de sincérité et d'objectivité, émanant d'un regard étranger, M. Werner Böckle a déjà entamé des contacts sérieux avec de hauts responsables de sa région pour tâter le pouls, et avec l'Ambassadrice de Tunisie à Berlin, Mme Alifa Châabane Farouk, qui lui a témoigné tout son enthousiasme et son soutien à l'initiative de fixer les assises d'un partenariat fructueux futur entre les deux régions à illustrer concrètement par l'officialisation d'un protocole de jumelage entre la capitale de GÄU, Herrenberg, et celle de Djerba, Houmt-Souk. Les liens d'amitié et de coopération entre la Tunisie et l'Allemagne sont au beau fixe ; en témoignent, entre autres, les protocoles de jumelage déjà en vigueur entre les villes de Tunis et Cologne, Monastir et Münster, Menzel Bourguiba et Stuttgart. D'autres protocoles du genre ne seront pas de plus, et ne feront que raffermir davantage les relations bilatérales entre nos deux pays. Beaucoup de moyens financiers sont consacrés et autant d'efforts sont déployés dans le secteur du tourisme, par exemple, pour relancer le marché allemand. En somme, l'idée est noble, le projet est ambitieux, et ses retombées seront sans nul doute porteuses d'espoir et de profits réciproques. De part et d'autre, la volonté d'aller de l'avant dans le processus de concrétisation de l'initiative est inébranlable. Il faudrait y croire et persévérer dans l'effort pour parvenir à bon port et répondre aux aspirations des uns et des autres.