A Sfax, la raison a finalement prévalu dans le différend qui oppose les médecins hospitalo-universitaires, mais aussi les internes et les résidents au syndicat du personnel paramédical. En effet, à l'issue de l'assemblée générale ayant réuni le comité de crise et le syndicat du collectif des médecins hospitalo-universitaires, les présents ont voté à la majorité des voix en faveur de la décision de reprendre le travail à partir de midi, tout en arborant des brassards noirs en signe de colère et de protestation contre l'absence de prise de décision rapide et ferme de la part des autorités compétentes. Les médecins ont donc repris du service mais ce n'est en réalité que partie remise, en attendant le 25 avril courant, échéance prévue pour une nouvelle assemblée générale qui décidera de la position à prendre à la lumière des résultats des négociations en cours au niveau du ministère de la Santé publique et du Premier ministère. Ce qui est vraiment regrettable, faut-il le souligner, c'est l'absence de réaction des autorités compétentes qui auraient dû prendre sérieusement les choses en main et trouver une solution à la détérioration manifeste, voire chronique, des relations entre le corps médical et le syndicat du collectif des médecins hospitalo-universitaires.