De quoi s'emmêler les pinceaux. Jusqu'à l'échéance du 24 juillet. Ou après. Mais après c'est une autre affaire. C'est vrai que ça donne le tournis. Pour ou contre le 24 juillet 2011 ? Voilà de quoi s'occuper pendant les deux premiers mois de fournaise. Entre-temps, peut-être que le nombre de partis aura décuplé. Qui sait ? Déjà qu'on nage en pleine semoule, s'il faut en rajouter, notre provision de l'année sera faite. En réalité, si les choses ne sont pas si simples, au moment où il faudra trancher, c'est-à-dire aux urnes, il faudra bien être contre pour ne pas être pour. Parce qu'à coup sûr, au train où vont les choses, c'est un peu comme avec le FN en France. Alors pas de quartier ! Voter contre mais pas tout contre, non. Garder ses distances et renflouer le rang opposé. Qu'est-ce qui est pire : le fascisme ou le fondamentalisme religieux ? Dans le pire, il n'y a jamais le meilleur. Des miroirs aux alouettes, oui ; certainement. C'est en ce sens qu'il ne faut pas fermer les yeux. Tout comme on n'imagine pas la France « Lepenisé », on ne conçoit pas la Tunisie « Nahdhaouisé ». Ou autres cousinages issus du germain. Alors aux urnes citoyens quand sonnera l'heure. Mais faut-il vraiment avoir peur ? Assez pour ne pas perdre le nord, et tout de même pas trop pour ne pas perdre ses moyens. La peur serait mauvaise conseillère et il n'y a pas de raison. Alors pas de panique !