Lundi 20 juin, le coup d'envoi des épreuves de DFEEB a été donné avec deux épreuves : l'arabe et l'anglais. Les jeunes candidats à ce diplôme commencèrent à affluer aux centres d'examen dès 7h30 débordant d'enthousiasme. Certains étaient accompagnés de leurs parents qui les ont accompagnés jusqu'à la porte d'entrée en leur souhaitant bonne chance. Nous étions présents devant le Collège 2 mars à Ezzahra, un centre d'examens qui a abrité 176 candidats appartenant à deux collèges publics ,13 candidats provenant des écoles privées et un candidat libre, dont 106 filles et 84 garçons. Rappelons que les élèves des collèges pilotes n'ayant pas obtenu 15/20 de moyenne annuelle sont autorisés à passer les épreuves de DFEEB, alors que ceux dont la moyenne dépasse les 15/20 accèderont d'office aux lycées pilotes. En cette première journée, les candidats ont subi d'abord l'épreuve d'arabe qui avait duré 2 heures (de 8h à 10h) d'où ils sont sortis assez satisfaits. Le sujet de rédaction était, selon l'opinion générale, à la portée et ne posait aucun problème pour la majorité des candidats, d'autant plus qu'il portait sur un sujet d'actualité. Il s'agissait d'imaginer un dialogue argumentatif entre un enfant et son père sur le rôle de la femme dans la vie politique. L'enfant doit convaincre son père, qui s'oppose à la candidature d'une femme aux élections législatives, des droits de la femme à y participer, moyennant des arguments pertinents et des exemples précis. Selon Mme Oueslati, prof d'arabe, le sujet est bien clair, bien formulé : « Il suffit de suivre les consignes et élaborer un plan de travail. D'ailleurs, les élèves ont bien travaillé ce genre de sujet se rapportant à la femme dans la société tunisienne et ils connaissent les techniques relatives à l'argumentation. » Côté candidats, nous avons recueilli quelques avis dont celui de Rahma : « Ce n'est pas difficile comme sujet ; le sujet de la femme et son rôle politique est une question d'actualité, on peut trouver plusieurs exemples autour de nous. On en parle beaucoup dans les médias et au sein des familles ! Et puis, nous avons eu au cours de l'année à traiter un sujet pareil ! » Concernant l'épreuve d'anglais qui s'est déroulée de 10h30 à 11h30, certains candidats ont exprimé leur satisfaction, d'autres, en revanche, ont affecté une certaine réserve quant à leurs performances. Le sujet est classique et comporte deux parties : un texte avec des questions de compréhension et de langue et une partie réservée à l'essai. Le texte parle d'une famille qui vient de perdre la mère et où les enfants prennent la charge des affaires domestiques. Quant à l'essai, il pose le problème de l'adolescence et des hobbies. Iheb, 15 ans, était comblé de joie au sortir de l'examen : « ça va, tout est dans les normes. Personnellement, je n'ai trouvé aucune difficulté ni au niveau du texte, ni au niveau des questions. Le sujet de l'essai est dans l'ensemble à la portée des candidats. » Cependant, quelques absences ont pu être enregistrées à travers les différents centres d'examen parmi les candidats inscrits dans ce concours. Cet absentéisme revient au fait que certains candidats, ayant déjà accédé à la classe supérieure (1ère année secondaire) par simple moyenne annuelle, n'éprouvent plus le besoin de passer ce concours. Notons qu'un service de sécurité très strict a été assuré par les agents de l'ordre public aidés en cela par les membres des comités locaux pour la protection de la révolution pour garantir le bon déroulement des épreuves du DFEEB.