Imed Trabelsi qui a fait appel dans l'affaire de consommation de stupéfiants, a vu sa peine alourdie par la cour d'appel. Devant celle-ci l'accusé a présenté des moyens concernant aussi bien la forme que le fond. Il avait en effet contesté les résultats des analyses auxquelles il a été soumis, en soutenant qu'il avait cessé de consommer des stupéfiants depuis plusieurs années. Sur le fond il avait indiqué qu'il y avait insuffisance de preuves, le flagrant délit n'étant pas établi. Or en matière de stupéfiants le fait de découvrir chez l'accusé des stupéfiants constitue une présomption suffisante à établir son accusation, laquelle a été d'ailleurs corroborée par les témoignages. L'accusé lui-même a d'ailleurs déclaré que bien qu'il se soit abstenu de fumer du haschich, il en a été pendant quelque temps, un consommateur invétéré. Il a ajouté d'ailleurs qu'il s'en procurait par l'un de ses employés qui a été son principal fournisseur. Les moyens présentés à l'appel par l'accusé ont été pour cette raison rejetés. En outre la peine a été alourdie, la cour l'ayant portée à 4 ans au lieu de la peine de 2 ans à laquelle il a été condamné en première instance. L'amende a été également élevée à 3 mille dinars à la place de celle de 2 mille dinars en première instance.