La liberté d'expression est un droit fondamental dans notre société. La liberté d'opinion et d'expression que l'on peut définir comme « la possibilité d'exprimer librement ses opinions sans en être inquiété par autrui. Les menaces contre les écrivains, les artistes et les créateurs sont beaucoup plus inquiétantes, et constituent une vraie limite quant à la liberté d'expression et de pensée. Les attaques verbales dont furent victimes certains artistes et créateurs, ainsi que certains enseignants, deviennent de plus en plus nombreuses. Elles ont atteint un niveau de gravité intolérable lorsque le cinéaste Nouri Bouzid a été violemment frappé à la tête. Quelques jours plus tard, il était visé par un rappeur qui le menaçait de mort dans une de ses « chansons ». C'est pour quoi les associations citoyennes constituent une nouvelle arme pour combattre les violations des droits de l'homme et l'interdiction de s'exprimer librement. C'est pourquoi le collectif Lam echaml organise cet après-midi 26 juin une manifestation culturelle de protestation et de dénonciation de ces pratiques qui menacent la liberté de pensée. Cette manifestation est organisée en partenariat avec l'Institut Arabe des Droits de l'Homme, elle se tiendra au cinéma AfriCart à partir de 17 heures. Au programme une projection de deux films documentaires : « En attendant Abou Zayd »de Mohamed Ali Attassi et « Ni allah ni maître » de Nadia el Fani. Les artistes Amel Hamrouni, Sawssan Maalej, Moncef Ouhaibi, ,Nouri Bouzid, Sghaier Ouled, AhmedYasser, JradiAbdelghani, Ben TaraMourad, ManaiBorhène et Ben Houria témoigneront à travers leurs arts (Musique, poésie et sketch). Une exposition de tableaux de peinture exprimera l'adhésion des plasticiens à cette protestation. Ainsi Lazm Chamli soutient la liberté d'expression et la liberté de la pensée en tant que droits fondamentaux de l'être humain, et cela par le biais d'une sensibilisation continue de la société civile.