Grogne et indignation des Hammam-Lifois Quand deux « personnalités » politiques dépassent les bornes Le principal sujet de discussions animant pratiquement tous les cercles de la ville d'Hammam-Lif au rond-point comme partout ailleurs tourne autour du grave incident ayant mis aux prises les agents de garde du poste de police avec deux influents membres d'un parti politique accaparant les feux de la rampe ces derniers jours. En début de semaine et tard dans la nuit, un taxi s'arrêta devant le poste de police d'Hammam-Lif. Le conducteur informa les agents que ses deux itinérants ont refusé net de lui payer la somme de… 6 dinars. Les agents en faction reconnurent de suite les deux « personnalités » ( ?) de par leurs passages quasi quotidiens dans les différents plateaux des télévisions locales et étrangères. Ils les prièrent donc poliment de régler la note pour éviter des vagues pouvant nuire a posteriori à leur réputation. Malheureusement, nos deux responsables dans un état d'ébriété manifeste ne les entendirent pas de cette oreille. Pis encore, ils se permirent même de traiter et de qualifier les agents de tous les qualificatifs les plus désobligeants, les plus humiliants. Encore heureux que ces derniers aient gardé leur calme et n'aient pas riposté devant une avalanche aussi avilissante d'injures à leur endroit au su et au vu des passants accourus à la rescousse dans un attroupement monstre devant le poste de police. Un PV fut donc rédigé en bonne et due forme à l'encontre des fautifs qui ont largement outrepassé les limites autorisées et se croyaient encore dans la Tunisie d'avant le 14 janvier! Si, depuis la Révolution, des agents de l'ordre se font régulièrement traduire devant la justice pour le moindre manquement à leur devoir, il est donc de leur droit le plus absolu d'être protégés par la société durant l'accomplissement de leur dur labeur pour notre bien et notre sécurité. Affaire à suivre… Mohamed Sahbi RAMMAH
Bizerte Radio Oxygène FM va couvrir tout le nord-est du pays Effectivement, le paysage médiatique dans le gouvernorat de Bizerte, principalement celui de l'audio, vient enfin de voir naître la première Radio FM privée tant attendue, soit depuis un certain 17 juin 1936, date du lancement de « Radio Bizertin » par Georges Solé. En effet, la nouvelle station radio - qui diffusera sur la bande FM dans un rayon de 100 Km et qui va émettre à partir des studios établis à Menzel-Bourguiba - en l'occurrence « Radio Oxygène FM », a obtenu son autorisation, délivrée mercredi dernier à son promoteur-fondateur Kamel Robbana, par l'Instance indépendante pour la réforme de l'information Par ailleurs, la nouvelle semble avoir réjouit toute la population de la région et particulièrement les jeunes qui rêvent déjà de l'installation d'une station radio locale, qui donnera certainement un nouvel essor et une nouvelle dynamique à la région tout en consolidant aussi le paysage médiatique et radiophonique du pays. Notons que le cout de la logistique et de l'aménagement des studios de la radio sont estimés à plus de 280 mille dinars et que l'émission effective démarrera dans trois mois et focalisera ses activités sur le volet économie, environnement et sport. Radio Bizerte FM verra-t-elle le jour ? Dans la foulée de cette gestation de l'audio, Mehdi Ben Radhya, Directeur d'antenne de radio Bizerte qui a été depuis 2007 une radio en transmission directe sur internet, a tenu en compagnie de Mehdi Ben Gharbia, principal promoteur du projet de la nouvelle Radio Bizerte FM, un point de presse devant un parterre composé des représentants des partis politiques et des associations de la société civile pour annoncer le dépôt des dossiers techniques, déjà finalisés et déposés auprès des instances concernées pour un éventuel agrément de lancement d'une nouvelle Radio FM à Bizerte, dont le coût d'investissement s'élève à plus de 500 mille dinars. Seulement, des incidents ont émaillé ce rassemblement en raison de la présence de l'ex directeur du festival de Bizerte et parrain de la radio bizerte, marqués par des violences verbales et physiques désolantes, mais qui confirme l'usage et la pérennisation de la nouvelle forme d'exclusion utilisée par certains. Larbi MDAISSI
Sit-in devant les Grands Moulins de Nabeul Ils étaient une quarantaine, ouvriers de la société les Grands Moulins de Nabeul, à observer un sit-in devant l'usine et ce pour protester contre la non satisfaction de leurs revendications. Ils réclament leur titularisation « Nous voulons mettre fin à la sous-traitance et être titularisés comme le reste du personnel» nous ont précisé Ahmed Maatoug et Mohamed Sabri Dridi, deux sitineurs. Du côté de l'administration, on nous signale que ce sit-in a freiné l'activité de l'entreprise. « Nous sommes disposés à entretenir sur les problèmes fondés, et surtout, dans le cadre d'un dialogue constructif. Certes, ces travailleurs ont fait une plate-forme de revendications, mais ils refusent de venir la discuter. Notre plan social prévoit l'amélioration de leur situation. En tout cas, ce n'est que par le dialogue et la concertation que l'entreprise peut retrouver sa sérénité. Et, avec ce sit-in, elle perd de l'argent et des clients. Nous étions forcés à rediriger avant-hier trois camions chargés de blé vers Sousse. Que la sagesse l'emporte ! » nous a précisé Hatem Bellamine directeur administratif et financier.