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Les coiffeurs coupent le cheveu en quatre
Corps de métier
Publié dans Le Temps le 03 - 07 - 2011

La coiffure est un métier en pleine mutation dans ses contenus et ses pratiques notamment en raison du développement des soins à la personne. Ce métier a ses exigences et certains coiffeurs trouvent de nos jours des difficultés pour survivre. C'est que cette profession est devenue pénible et peu rentable. Mais quelles sont les doléances de ces coiffeurs ?
Un coiffeur est un technicien avant tout. En quelques coups de ciseaux et en quelques heures maximum, il est capable de changer la physionomie d'une personne. Dans un salon, le coiffeur travaille souvent en équipe. Il est souvent secondé par deux ou trois apprentis. En marge de son activité principale, le coiffeur peut également procéder à des soins spécifiques comme le rasage, la taille de la barbe et de la moustache. Am Salah, un coiffeur chevronné a du mal à faire fonctionner son salon de coiffure « Tout d'abord nous dit-il c'est un métier fatiguant où l'on est le plus souvent debout les bras en demi tension. On piaffe en permanence. C'est physiquement difficile, d'autant que les pauses sont liées à l'arrivée ou non du client. Ceci sans oublier les éventuelles allergies dues aux produits capillaires et à l'atmosphère chaude et humide. C'est pourquoi nous préférerons atténuer l'âge de la retraite qui doit passer à 55 ans » Le coiffeur assure l'ensemble des soins esthétiques et hygiéniques de la chevelure. Aux soins courants comme le shampooing, la coupe et le séchoir s'ajoutent le traitement du cuir chevelu et la barbe. Mais avoue Am Salah, les prix n'ont pas augmenté depuis belle lurette. A 4 dinars le cheveu et la barbe, on n'entre pas dans nos frais. Le malheur c'est que certains bradent les prix allant même à proposer ce même service à deux dinars. Il est vrai que l'emplacement du salon, l'accueil réservé à la clientèle et le professionnalisme des coiffeurs sont des atouts qui attirent la clientèle. Le bouche à oreille fait ensuite le reste, car si les clients sont satisfaits, ils conseilleront le salon à leur entourage » Le but de la grande majorité des coiffeurs est de posséder leur propre salon de coiffure. « C'est pourquoi, nous dit Am Salah, nous appelons à l'instauration d'un droit artisanal, une sorte de fond de commerce car une fois atteint l'âge de la retraite, on est obligé parfois de céder le salon et certains propriétaires vont jusqu'à demander dix fois et même plus le prix de location » La vente de produits et l'achat de compléments de soins amènent un apport financier important dans un salon. « C'est pourquoi, même s'il ne s'agit pas de sa principale fonction, le coiffeur est aussi un peu commercial : vente de soins au moment du passage , de produits (comme des shampoings ou des laques) Nous demandons dans le cadre du développement de notre métier un partenariat avec les sociétés cosmétiques et là le coiffeur pourra détenir une marque connue qui pourra contribuer à ajouter une valeur ajoutée à son métier » nous explique Am Salah. Toutefois, certains apprentis sont lésés. Considérés comme des travailleurs non salariés, ils sont payés selon le service accompli et là ils exigent d'être affiliés à la sécurité sociale. Bref, ce métier mérite d'être mis à niveau car le coiffeur, en professionnel de la mode, doit se tenir au courant de toutes les tendances et aussi améliorer ses prestations et son chiffre d'affaires

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