Hier, à 1 h du matin, et alors que la majorité des citoyens dormaient du sommeil du juste, une jeune fille, vraisemblablement éjectée du troisième d'un immeuble à la cité Ennasr, a été trouvée morte. Les agents qui faisaient leur ronde dans cette cité et qui ont été alertés, ont accouru vers l'endroit du drame, où la jeune fille gisait sans vie dans une mare de sang. La victime, aurait été invitée par deux Libyens à passer une soirée rose dans l'appartement qu'il louent au troisième étage de l'immeuble concerné. La jeune hôte était tiraillée entre les deux protagonistes, que chacun d'entre eux voulait accaparer à lui seul. Le litige tourna à la rixe, pour finir par ce drame. La victime était-elle déjà morte avant d'être ejectée par le troisième étage ? C'est ce que révélera l'autopsie qui a été ordonnée par le procureur de la République dépêché sur les lieux ainsi que les agents de la brigade criminelle d'El Gorjani à laquelle l'enquête a été confiée, après arrestation des deux protagonistes. Selon les premiers éléments de l'enquête la jeune fille, originaire de Gâafour, s'adonnait vraisemblablement à la prostitution, et elle était âgée d'une vingtaine d'année. Elle habitait à la cité Ettahrir. Selon un témoin oculaire, une mare de sang se trouvait encore hier matin, au pied de l'immeuble où se trouve une agence de location de voiture au rez-de-chaussée. Ce jeune témoin a ajouté, que les deux agents en service, dépêchés sur les lieux, ont été alertés par un ami et compatriote des deux occupants de l'appartement lieu du drame et qui servira ultérieurement d'appât pour leur arrestation. En fait, au cours de la rixe, les deux protagonistes ont appelé leur ami, à leur secours sans lui préciser de quoi il en ressortait. Il contacta les agents de la brigade de service, qui purent grâce à cet ami, mettre fin à la cavale des deux co-locataires, actuellement en garde à vue dans les locaux de la brigade criminelle. Nous y reviendrons.