Des manifestants ont observé un sit –in devant le centre de traitement pétrolier de Tazarka appartenant à la compagnie italienne ENI en partage avec l'Entreprise Tunisienne d'Activités Pétrolières (ETAP) qui emploie 90 personnes assurant le traitement de la production pétrolière des champs de "Maâmoura" et "Baraka" situés dans l'off shore respectivement à 30 et 50 km des côtes tunisiennes. Dans l'entourage des opérateurs du centre, on indique que les sitineurs n'ont pas de revendications syndicales ou liées aux activités de la station mais plutôt à de subventions de diverses natures. Selon un communiqué du ministère de l'Industrie et de la Technologie, le centre de traitement pétrolier de Tazarka appartenant à la compagnie italienne ENI en partage avec l'Entreprise Tunisienne d'Activités Pétrolières (ETAP) a été bloqué par des manifestants qui entourent la station depuis vendredi dernier. Selon les informations disponibles, 25 personnes sont bloquées à l'intérieur du centre qui emploie 90 personnes assurant le traitement de la production pétrolière des champs de « Maâmoura » et « Baraka » situés dans l'off shore respectivement à 30 et 50 km des côtes tunisiennes. Dans l'entourage des opérateurs du centre, on indique que « les assaillants n'ont pas de revendications syndicales ou liées aux activités de la station mais plutôt à de subventions de diverses natures." Les mêmes opérateurs ajoutent que « le personnel séquestré a été privé de nourriture et de médicament et la situation a empiré aujourd'hui. On relève ainsi l'évacuation de trois personnes dans un état de santé grave ».Le ministère de l'Industrie et de la Technologie indique que les pourparlers ont été engagés avec les diverses parties pour trouver une issue à cette situation. Une réunion de travail s'est tenue aujourd'hui à la direction générale de l'Energie regroupant les représentants du ministère, de la compagnie ENI et les autorités locales de Tazarka. Contacté sur place, Ridha Ben Salah président du conseil de la protection de la révolution de Tazarka impute ce sit-in aux revendications des citoyens de la ville "Nous demandons le recrutement de 100 jeunes entre ouvriers, cadres et ingénieurs, l'aide à 30 familles déshéritées soit trois mille dinars par an et une enveloppe de 170 mille dinars pour venir aux besoins des associations à but humanitaire et sportif". A propos du personnel séquestré et privé de nourriture et de médicament, M Ben Salha estime que le personnel du centre travaille normalement et que personne n'a été empêché d'y entrer" Le ministère de l'Industrie et de la Technologie indique que les pourparlers ont été engagés avec les diverses parties pour trouver une issue à cette situation. Mais M Ben Salha précise que deux réunions fixées pour le lundi et mardi au siège du gouvernerat de Nabeul regroupant les représentants du ministère, de la compagnie ENI et les autorités locales de Tazarka n'ont pas eu lieu en raison de l'absence des responsables du ministère"