Il est écrit quelque part que les groupes de supporters de l'Espérance ne parviendront pas à s'entendre. Pourtant nous avons cru, malheureusement à tort, que les choses sont rentrées dans l'ordre un certain samedi 12 novembre à l'occasion de la finale retour de la ligue africaine des clubs champions au stade de Radès. Ce jour là, les supporters, tous groupes confondus, ont fait preuve d'un comportement exemplaire à la satisfaction de tous ceux qui ont contribué à cette nouvelle donne qui a prévalu dans leurs rangs. Dimanche, ils étaient 38000 supporters espérantistes et un millier monastiriens côté rive gauche du stade. Premiers incidents de ce côté-là justement quand ces derniers arrosèrent de bouteilles à moitié pleines d'eau trois supporters « sang et or » brandissant deux drapeaux aux couleurs de leur club et celui du Japon allusion à la prochaine participation de l'Espérance au Mondial de clubs. Il a fallu aux services de sécurité faire preuve de beaucoup de tact pour que les choses de dégénèrent pas entre les deux galeries. Ce n'était que partie remise dans la mesure où cela a vraiment dégénéré, dans le sens propre du mot du côté des virages avec cette bataille rangée entre groupes de supporters d'une même équipe, celle de l'Espérance de Tunis. Et là, il a fallu user de la manière forte pour limiter puis arrêter les dégâts. Une attitude qui a surpris tout le monde et notamment le président du club dont l'amertume se lisait sur le visage. Hamdi Meddeb n'a pas manqué de condamner ces dérapages qu'il a jugés de très regrettables allant jusqu'à menacer de fermer les virages. Lui qui croyait à tort (encore une fois), qu'il avait à faire à des gens qui portent dans leurs cœurs les couleurs de l'Espérance.