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Entre la peur et l'attente
Théâtre - « Infilet » de Walid Daghsni
Publié dans Le Temps le 23 - 11 - 2011

Samedi dernier, la salle 4ème art a accueilli la première de la pièce « Infilet » dramaturgie et mise en scène de Walid Daghsni produite par la société Aspis prod, et interprétée par Amani Belhaj et Makram Sanhouri.
L'histoire est celle d'un couple, un homme et une femme, qui habite un vieux quartier. Ils ont peur que leur maison ne soit envahie par des étrangers alors que le pays vit un soulèvement populaire. Entre la peur et l'attente, une discussion s'engage entre les deux protagonistes autour des événements qui ont lieu dans le pays.
L'un est pour la révolte et l'autre pour plus de pondération et de dialogue. La femme décide de sortir dans la rue et d'affronter la réalité en soutenant les insurgés tandis que son mari préfère rester seul chez lui dans l'attente de l'inconnu.
Inspiré d'une situation réelle et d'événements vécus dernièrement lors de la révolution, le texte s'est construit petit à petit autour de ce réel dont l'issue n'était pas prévue. Les inquiétudes autour de cette révolte ont poussé l'auteur à réaliser ce témoignage et à révéler ses pensées dans l'objectif de participer avec ceux qui sont sortis dans la rue pour manifester leur mécontentement dans la perspective de trouver une entente entre les différentes forces ou d'analyser ce qui arrive. Le texte est voulu comme un point de départ pour communiquer un sens à travers une création théâtrale.
Le théâtre, étant un art vivant, contribue pleinement à recréer l'événement de manière fictionnelle et transmettre un discours qui soit en concordance avec la réalité. C'est de la sorte que s'inscrit « Infilet » qui est une vision artistique sur des événements historiques. Avec un décor très dépouillé et des costumes simples, le metteur en scène n'a pas axé sa pièce sur une esthétique particulière et a voulu mettre en relief l'interprétation des comédiens dont les personnages sont porteurs de sens et ce, au vu de l'importance du sujet traité. Un intérêt particulier a été accordé aux dialogues et à l'expression corporelle.
Justement, le jeu des comédiens sur lequel le metteur en scène a focalisé est très moyen. Amani Belhaj s'est montrée hystérique et Makrem Sanhouri, qui devait être en principe dans la retenue, était assez farfelu. La scène du dîner chorégraphiée gagnerait à être écourtée parce qu'au bout d'un certain moment, elle devient ennuyeuse. Le jeu des acteurs devrait être revu pour donner plus de crédibilité aux événements relatés.
Il serait prétentieux de dire que ce théâtre post-révolution est un théâtre nouveau. Il ne fait que perpétuer les anciens clichés d'un théâtre expérimental dépassé de nos jours. La liberté d'expression n'implique pas forcément facilité et légèreté de traitement de causes essentielles pour lesquelles certaines personnes ont payé de leur vie. On espère que « Infilet » ne soit pas une fuite en avant théâtrale.


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