Ahmed Mechirgui, d'Ennahdha «Nous sommes en train d'apprendre les pratiques démocratiques. Il y a des interventions qui enrichissent le débat et apportent le plus espéré qui a permis constructivement d'amender certains articles et nous saluons ces interventions. Par contre il y a des interventions qui n'apportent rien. Leurs auteurs parlent pour parler ou pour marquer leur présence surtout que les débats sont transmis directement à la télévision.» Abderraouf Ayadi, du Congrès pour la République «Les débats prennent beaucoup de temps alors que la situation du pays est loin d'être stable. Il faut qu'on prenne conscience de cela et c'est très urgent. Aujourd'hui le problème n'est pas juridique, il est politique».
Khalil Zaouia, d'Ettakatol «Les débats sont intenses. C'est la première expérience démocratique que nous vivons. Je déplore cependant deux choses. La première : certains membres de la Constituante veulent retarder les débats par de longues interventions. A titre d'exemple les 16 membres appartenant à un parti politique ont tous pris la parole sur le même article. Cela ne facilite pas la progression des débats et le gain du temps. La deuxième chose : certains membres présentent des amendements maximalistes qu'ils justifient par le souci du consensus alors que ces mêmes membres se déclarent de l'opposition et refusent d'entrer au nouveau gouvernement : Ce qui représente une incohérence majeure». Propos recueillis par Néjib SASSI sofia daassi