Alors que la manifestation d'hier appelait à la paix et à bannir toute forme de violence, notre consoeur Sana Farhat chargée de faire son travail au service de l'information précise et neutre, en couvrant le sit-in, a été littéralement agressée et malmenée par plusieurs agents de l'ordre en civil. L'un d'eux lui a arraché son appareil photo, l'accusant de le prendre en photo parce qu'il violentait les étudiants. Tout de suite après, une meute s'est déchaînée sur elle dans la cour externe lui arrachant sa carte de presse et la faisant tomber par terre. Sa carte de presse et son appareil photo ne lui furent restitués que grâce à l'intervention du ministre de l'Enseignement de concert avec le chef du district de police de la Médina. Tous les deux lui présentèrent leurs excuses arguant que c'était un acte isolé. Nous sommes désolés de devoir faire état de cette agression, mais il faut bien que le nouveau discours de la police (cf déclaration de Ali Larayedh en page 3) se traduise dans les faits et que les journalistes puissent faire leur travail sans avoir à faire face à des pratiques violentes que nous croyions révolues. La Rédaction el khlifi Raouf