Petit match… grand résultat. Faudrait-il mal jouer pour gagner ? Certains disent à qui veuillent bien les écouter, peu importe la manière. L'essentiel, c'est le résultat. Pour notre part, nous n'aurons jamais assez de le dire : le football est avant tout, un spectacle. La règle la plus banale nous dit : bien jouer pour mériter de gagner. Autrement dit, jouer et finaliser pour pouvoir gagner. Forte de cette évidence, tout le monde footballistique tunisien était vendredi insatisfait au dernier coup de sifflet. Et on n'a pas trop entendu chez nous les automobilistes klaxonner. Le match d'avant-hier nous rappelle le célèbre cauchemar du Malawi. C'est presque le même top et le même grand enjeu. Des joueurs, à genoux et pleins de plomb dans les genoux. Excepté bien sûr, M'sakni, notre nouveau chouchou. Le grand hic, c'est que nos joueurs n'étaient pas les seuls à être mal inspirés. Notre staff technique est lui aussi passé à côté. Car, lorsqu'une défense se trouve nez à nez avec un attaquant si véloce et si bien inspiré et qu'elle se trouve à chaque fois si facilement dépassée, il y a toujours moyen de parer au danger. Deux alternatives sont à prévoir d'emblée. - ou bien adopter la défense en ligne et le système d'hors-jeu - Sinon mobiliser un stopper (dit aussi balayeur) derrière la ligne défensive, pour maîtriser de telles dangereuses échappées. Si, au final, les uns et les autres étaient dans un jour sans et que la tête et les pieds étaient absents, au moins la « baraka » et les dieux du stade étaient omniprésents. Ce n'est pas suffisant pour aller loin dans la compétition. Pour nous autres, brave galerie, c'est ma foi frustrant…