Un Centre de Jeunes Dirigeants Libyens avec l'aide Tunisienne. Une orientation plus ciblée vers les régions internes du pays ainsi que la création de trois nouveaux grands pôles régionaux du CJD Nord, centre et sud. Ce sont les principales conclusions tirées du nouveau plan stratégique du CJD pour la période 2011-2013. Ces grandes lignes et tant d'autres relatives également aux actions prochaines du CJD étaient dévoilées hier à l'occasion d'une conférence de presse tenue hier au siège de l'UTICA. Cette occasion a été le bon moment pour le nouveau bureau exécutif (fraîchement élu) pour présenter sa nouvelle feuille de route pour son nouveau mandat. Wafa Makhlouf Sayadi, nouvelle Présidente du Centre des jeunes dirigeants (CJD) ne cache pas son optimisme. Pour elle ainsi que pour ses collègues, il est temps de passer à l'action. « Time for action » tel est le slogan du CJD pour ce nouveau mandat. Trois axes principaux Le nouveau programme des jeunes dirigeants se base sur trois grands axes. Le premier concerne le renforcement du positionnement du CJD Tunisie au sein du CJD international ainsi que la contribution à la constitution d'un nouveau réseau méditerranéen baptisé « Mediterranean Yong Entrepreneur ». L'entrepreneuriat et le progrès social, les enquêtes sociales et surtout l'organisation des conférences (les déjeuners débats élément phare du CJD) formeraient le deuxième axe de la nouvelle stratégie du CJD. Huit commissions thématiques prendraient la charge de discuter le thème « Entreprise et Entrepreneuriat, moteur du progrès social ». Ces commissions devraient connaître la participation des adhérents du CJD. Le troisième axe touche, conjoncture oblige, l'emploi, l'entrepreneuriat l'université. Dans ce contexte, les responsables du CJD affirment qu'ils vont lancer un débat national sur l'importance de la GRH (gestion des ressources humaines). Telle consultation devrait déboucher à des propositions pour la mise en place d'un Programme National pour la mise à niveau des RH (ressources humaines) en Tunisie. La restructuration de l'ANETI (l'Agence Nationale pour l'Emploi et le Travail indépendant) serait également une composante principale de ce programme. Le programme SIFE (studient in free entreprise) ainsi que le programme PDE (programme de développement de l'entrepreneuriat) seraient selon les responsables du CJD des atouts pour contribuer au développement de la culture entrepreneuriale. La collaboration avec l'administration et les structures d'appui à la création d'entreprise s'inscrit dans ce sens. Auprès des responsables du CJD on compte construire des partenariats avec les différentes structures d'appui à l'instar du CEPEX, l'APII, le FAMEX…). Le renforcement des relations des jeunes dirigeants avec les organismes de financement est aussi important. La restructuration du secteur bancaire et la question du financement des entreprises seraient prochainement l'objet d'un débat organisé par le CJD.