Quand deux ministres, ceux de l'Intérieur et de la Jeunesse et des Sports, réservent une bonne partie de la journée du samedi 2 mars pour un conclave groupant la grande famille du sport, c'est qu'il y a urgence côté sécuritaire notamment. Nous avons encore en mémoire les dérapages survenus chaque week end sur les gradins des salles de sports collectifs comme sur les stades à travers toute la République : envahissements de terrains, batailles rangées, agressions des arbitres… Ces facteurs ont acculé les responsables à réinstaurer le huis clos avec les retombées que tout un chacun connaît notamment au niveau de l'absence totale de recettes pénalisant sérieusement la gestion du quotidien des clubs. Et comme le football est un sport spectacle tout comme les autres sports collectifs, l'absence du public constitue un handicap de taille pour les joueurs. Toutes les composantes de notre sport ont longuement planché le sujet du jour inhérent à la levée du huis clos en commençant par s'attaquer aux raisons qui ont amené à sa réinstauration. Bien sûr, tout n'a pas été parfait dans la mesure où quelques responsables de clubs n'ont pas laissé passer l'occasion pour mettre à nu les problèmes rencontrées dans la gestion du quotidien de leurs sections. Tout n'a pas été parfait certes mais nous pensons que des éléments positifs ont été enregistrés même si nous ne sommes au bout du tunnel. Dans la mesure où nous avons l'impression que la levée du huis clos n'est pas pour très bientôt. Un bon nombre de mesures reste à prendre sur le plan sécuritaire. Pas suffisant du reste, les responsables des clubs ayant un rôle important à jouer dans l'encadrement de leurs supporters.