C'était dans l'air et depuis belle lurette déjà. Le staff technique présidant aux destinées des Hammam-Lifois ne fait plus l'unanimité parmi les inconditionnels locaux, l'aurait-il faite un jour d'ailleurs ? Nonobstant les résultats catastrophiques enregistrés jusque là, les méthodes de travail, les schémas tactiques, la configuration du jeu, la peur exagérée devant pratiquement tous les adversaires avec une prudence démesurée, l'abord psychologique, la poigne, les rapports avec le groupe sont mis en exergue et fortement stigmatisés par tout un chacun dans tous les cercles de discussion. La mise à l'écart de la tête pensante Anis Ben Chouikha , considéré comme le véritable messie dans la ville n'a fait que corser davantage les griefs et la réprobation des supporters. Car en son absence, le jeu a paru sans âme, désarticulé, manquant de percussion, de charme avec perte de ce football panaché de rêve fait de passes courtes, de triangulations, de longues diagonales millimétrées partant du pied magique du capitaine Hammam-Lifois maitrisant à la perfection les géométries du terrain. Ultime chance à Gabès D'ailleurs Hammadi Latrous l'ex-président rappelé en urgence à la rescousse par Adel Daâdaâ pour plancher sur les maux dont souffre le groupe n'a pas été du dos de la cuillère et n'a guère mâché ses mots en déclarant jeudi sur nos colonnes que le staff technique avait des comptes à rendre et qu'il assumait la plus grande part de responsabilité dans cette situation délétère où se débat l'équipe première. Suffisant pour que le message très clair soit saisi 5/5 par le staff ; le match de Gabès de ce dimanche constitue en quelque sorte son ultime chance de salut. Une déconvenue et c'est la grande lessive en perspective. Déjà quelques noms de techniciens locaux circulent avec insistance en ville pour prendre le cas échéant le relais dans le dessein d'amorcer pour de vrai ce coup-ci l'opération sauvetage des verts. Mais on n'en est pas encore là, attendons donc pour voir !