Le Goethe-Institut présente Aswat, une création originale de musique, danse et vidéo ; conception et réalisation de Kays Rost, chorégraphie de Imène Smaoui. La première aura lieu à l'espace Mad'Art à Carthage, le samedi 24 mars 2012 à 20 heures. La révolution tunisienne ne nous est pas passée devant sans laisser des traces. Que reste-t-il de ces journées de révolte ? Un spectacle de danse, musique et vidéo, inspiré par l'écho de la révolution tunisienne. « Du point de vue esthétique, le corps est une architecture en mouvement, une dynamique et un langage propre. Mais dans cette expérience je voudrais aussi le considérer comme un espace. Un « espace réceptacle », une sorte d'univers intérieur qui donnerait au son et donc à la musique, toute sa force, tout son sens dramaturgique et toute son amplitude esthétique… » Imène Smaoui adopte ici une approche de l'improvisation très poussée afin d'atteindre une sorte de situation de fragilité et d'état d'urgence volontaire qui donnera à sa performance une dynamique singulière en phase avec une approche plus construite au niveau de l'écriture sonore et scénographique. J'ai toujours considéré l'espace scénique comme une caisse de résonance. Non pas uniquement du point de vue sonore, rythmique et vibratoire mais aussi comme un espace de résonances dramaturgiques et sensorielles. Sa conception est un jeu d'équilibre visant à donner la juste place et les justes amplitudes corporelles et sonores. Un espace où une absence de son est une musique, une absence de lumière est une image, une absence de corps est un appel à sa présence. »