Six jours durant, la jeune fille n'a fait que subir la lubie de son tortionnaire, ce dernier allant jusqu'à « l'offrir » de temps à autre à un ami venant souvent lui rendre visite. Une fois repu, ou peut-être lassé, c'est selon, il a fini par larguer sa captive. Libre, la victime s'en est allée tout narrer à ses géniteurs, avant de rejoindre le poste le plus proche et porter plainte. Une question s'impose, cependant, l'a-t-on forcée, ou était-elle plutôt consentante ? A y bien regarder, tous les scénarii sont possibles ! Au départ, la jeune fille, dix-neuf ans, aurait quitté le domicile parental pour rendre visite à son frère alité et gardant le lit dans un établissement hospitalier d'une ville du Sahel. En cours de route, elle a été accostée par le suspect, qu'elle connaissait d'ailleurs vaguement. Celui-ci enfourchait une mobylette, s'empressant dès lors de lui proposer de l'amener à l'hôpital. Ayant une bonne trotte à parcourir, elle n'a hésité qu'un instant, avant de sauter derrière lui. Or, le conducteur s'est alors dirigé tout simplement vers une vieille bâtisse que ses parents ont désertée depuis un bon bout de temps. Toujours d'après la déposition de la victime, son bourreau l'aurait alors forcée à fumer quelques joints. Question, apparemment, de la mettre « entrain ». En dépit de ses supplications continues, il a ensuite abusé d'elle une première fois, avant d'aller effectuer des courses, autrement dit, ramener quelques bouteilles de vin et autres cannettes de bière. Sans compter une bonne quantité de vivre. A croire qu'il s'apprêtait à subir un siège en bonne et due forme ! Effectivement, durant six jours, il n'a fait qu'ingurgiter la boisson, faisant honneur tantôt aux multiples bouteilles ramenées tantôt à son « invitée ». Pour cette dernière, ce n'était pourtant pas terminé, elle n'était pas au bout de ses peines, ni de son calvaire. Son tortionnaire avait entretemps invité un de ses amis, se permettant le luxe de s'éclipser de temps à autre, ce dont profitait l'ami pour abuser à son tour de leur compagne. Bref, au bout de six jours, l'hôte s'en est manifestement lassée, permettant à la fille de quitter les lieux. Force est cependant d'avouer que certaines zones d'ombre persistent, sachant que la fille aurait eu la possibilité de prendre la fuite, ou encore appeler à l'aide à chaque fois que le tortionnaire s'en allait effectuer des courses. Ce qui aurait poussé les enquêteurs à poursuivre leurs investigations et mener un interrogatoire serré. En tout cas, l'affaire n'est pas terminée pour autant…