Ils guettaient depuis quelque temps le domicile du plaignant. Ils ont pu connaître à travers les va et vient que la maison serait vide de ses occupants tel jour, alors ils ont décidé de la cambrioler. Le soir des faits ils se sont donnés rendez vous devant le domicile en question. Pendant que l'un d'eux faisait le guet, les deux autres ont escaladé le mur de clôture, ont forcé la porte de la maison et ont pénétré à l'intérieur. Ils ont mis la main sur beaucoup d'effets. Des bijoux des appareils électroniques et autres. Une fois dehors, ils se sont entraidés pour mettre le butin dans un lieu sûr. Le propriétaire des lieux s'est rendu compte à son retour chez lui que son domicile a fait l'objet d'un cambriolage, il a appelé la police. Les enquêteurs se sont rendus sur les lieux, ont relevé les empreintes et procédé à la notification des dégâts commis sur la porte d'entrée. Quelques jours plus tard ils ont pu identifier l'un des trois malfaiteurs. Ils l'ont tout de suite arrêté. L'interrogatoire a permis de connaître ses complices. Interrogés, ils ont déclaré avoir vendu les bijoux à un bijoutier de la place. Ce dernier a été interpellé et a déclaré qu'il a effectivement acheté les bijoux mais ne savait pas qu'ils étaient volés. Les trois cambrioleurs ont été traduits en état d'arrestation et le bijoutier en liberté devant la chambre criminelle du tribunal de 1èreinstance de Tunis pour répondre de leur forfait. Ils ont avoué avoir commis le vol et ont demandé l'indulgence du juge tandis que le bijoutier a déclaré qu'il était de bonne foi et qu'il ne savait réellement pas la mauvaise provenance des bijoux. Les avocats ont demandé les circonstances atténuantes surtout que les trois inculpés ont reconnu les faits et n'ont pas essayé d'induire la justice en erreur. L'avocat du 4ème inculpé a essayé de convaincre les juges de la bonne foi de son client. Il a demandé l'acquittement. Le juge a reporté l'affaire pour le prononcé du verdict