• Vers le recrutement de nouveaux contrôleurs économiques, l'augmentation de l'indemnité et la rénovation du parc automobile Depuis la Révolution, les infractions commerciales, la vente anarchique, la fuite illicite des marchandises vers nos marchés limitrophes, notamment l'Algérie et la Libye continuent leur bonhomme de chemin comme si de rien n'était profitant du laxisme des autorités submergées semble-t-il par les mouvements incessants de contestataires. Trop de gâchis sur les marchés. Des produits de base et des produits alimentaires ne cessent de traverser et de voler au secours des pays voisins pour approvisionner leurs marchés en mal de denrées nécessaires. D'où le manque d'approvisionnement en certains produits alimentaires sur le marché local et la frénésie des prix. Le ministère du Commerce est-il en train faillir à sa mission qui consiste à lutter contre ces pratiques malveillantes de la part des commerçants goulus, qui continuent à violer la loi et à porter préjudice au consommateur tunisien ? Les circuits de distributions deviennent leur chasse gardée. Quand mettra-t-on fin à ces outrances qui participent activement à la hausse des prix des produits alimentaires et dont seul le salarié est amené à payer les pots cassés ? Ceci dit, et selon Samir Abid, chef cabinet au sein du ministère du Commerce a déclaré que les organes de contrôle économique ont relevé 2500 cas d'infractions sur 46000 visites. Un chiffre qui ne corrobore guère, l'ampleur des abus commerciaux commis et enregistrés tous les jours. Il faut dire que depuis la Révolution les agents de contrôle, craignent pour leur vie et rechignent à accomplir leurs missions. Il y a de quoi craindre pour leur vie surtout avec la montée du climat d'insécurité et avec tous les grabuges dont entend parler au quotidien. Samir Abid a déclaré que le ministère du Commerce procédera bientôt au recrutement de nouveaux contrôleurs économiques, par la rénovation du parc automobile nécessaire à l'activité de contrôle et par l'augmentation des indemnités allouées aux agents de contrôle. Il s'agit d'une disposition qui permettra un tant soit peu d'améliorer les conditions de travail et de limiter le champ d'action de la corruption au sein des agents soupçonnés tempérer dans des magouilles du contrôle économique.