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Vous parlez de baignade à la banlieue-sud
Le problème resurgit chaque année à la même période
Publié dans Le Temps le 10 - 06 - 2012


• Les conseils municipaux provisoires

ont d'autres chats à fouetter...
Généralement, en cas de pollution des plages et des eaux de mer, la baignade est automatiquement interdite par les autorités compétentes pour prémunir les citoyens contre d'éventuels problèmes de santé.
Or, il y a des plages qui continuent d'être ouvertes aux estivants malgré l'état piteux des plages et des eaux de baignade qui laisse à désirer. Faute de solutions immédiates, il aurait fallu avertir les estivants de la mauvaise qualité de ces lieux de baignade, moyennant des pancartes et des banderoles plantés tout le long de la corniche ou à travers des spots publicitaires annoncés par les médias. Aucune mesure n'a été prise par les municipalités concernées (Radès, Ezzahra, Hammam-Lif). Pourtant les analyses bactériologiques ont confirmé la contamination des eaux de ces plages !
Selon un récent rapport annoncé par M. Mohamed Rabhi, Directeur de la préservation de l'hygiène du milieu et la protection de l'environnement au ministère de la santé publique, les analyses périodiques et les évaluations systématiques de la qualité des eaux de baignade dans les plages tunisiennes, conformément aux critères fixés par l'Organisation mondiale de la santé, pour l'été 2012, ont établi que 65% des plages tunisiennes offrent des eaux de baignades de très bonne qualité, 16% des eaux de baignade de bonne qualité, 2% des plages offrent des eaux de baignade d'assez bonne qualité, 12% nécessitant un suivi, 2% offrent des eaux de baignade de mauvaise qualité et 2,5% des plages tunisiennes offrent des eaux de baignade de très mauvaise qualité. Les plages de cette dernière catégorie sont impropres aux baignades et devraient être fermées, en l'occurrence celles qui se situent de part et d'autre de l'aboutissement de Oued Meliane, c'est-à-dire Radès au nord et Ezzahra et Hammam-Lif vers le sud. Sans oublier les eaux usées qui sont déversées dans la mer de la banlieue-sud !
En effet, on peut remarquer facilement tout au long du littoral de la banlieue sud l'état dégradant des plages et l'insalubrité des eaux de baignade. Le visiteur de ces plages n'a pas besoin de recourir aux différents instruments de mesure pour analyser le degré de pollution et les risques encourus par les baigneurs : tout est visible à l'œil nu (plages jonchées d'ordures et de résidus ménagers et mer polluée du fait de la proximité des ports de la Goulette et de Radès et surtout à cause des brise-lames installés depuis des années le long du littoral en vue de stopper l'avancée de la mer sur les riverains. Et dire que les gens continuent de se baigner dans ces eaux polluées comme si de rien n'était et les responsables municipaux osent encore hisser le drapeau vert sur ces plages comme pour rassurer les estivants de la pureté et de la conformité de ces eaux de baignade. Ces plages de la banlieue sud sont, de l'avis de tous, de plus en plus dégradées et les eaux de baignade deviennent plus souillées d'année en année. Les efforts faits par les municipalités concernées qui consistent en un nettoyage annuel des lieux côtiers - chose non encore faite !- demeurent insuffisants.
Aussi faudrait-il chercher d'autres solutions plus radicales pour rendre à ces plages leurs charmes en se débarrassant des brise-lames qui sont à l'origine de la dégradation de la mer et les remplacer par de nouvelles techniques déjà utilisées dans plusieurs pays développés et en déviant les eaux usées vers des stations d'épuration avant de les déverser dans la mer.
Certes ces travaux seront coûteux, mais il y va de la santé du citoyen et de l'image de la Tunisie où des millions de visiteurs étrangers viennent chaque année pour jouir de la beauté de nos plages ! Les solutions se font encore attendre par les banlieusards qui ne peuvent plus jouir de leur littoral pendant les grandes vacances.
De plus, l'affluence des gens venus chaque année, dans ces lieux, s'estompe d'une année à l'autre, mettant le cap vers d'autres zones plus saines.
L'on se demande où a abouti par exemple le projet de réaménagement du littoral de la ville d'Hammam-Lif qui avait été annoncé pourtant en 1910.
C'est un énorme projet financé par la Banque Européenne d'Investissement et l'Etat tunisien et qui consiste à réaménager le littoral d'Hammam-Lif. A l'époque, on nous annonçait que les études préliminaires étaient déjà en cours. Serait-ce un projet mort-né ?


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