La campagne de diabolisation et de déstabilisation menée depuis plusieurs semaines envers les arbitres et notamment par un président de club qui se reconnaîtra a fini par porter ses fruits. Et c'est le Stade Tunisien qui en a fait, cette fois-ci, les frais. Un penalty imaginaire accordé au cabiste Mhadebbi qui n'en croyait pas ses yeux au même titre que ses co-équipiers et un autre indiscutable, celui-là, refusé en fin de match à au stadiste Tej, ont fait la différence.
La faute est humaine ne cesse-t-on de nous rabattre les oreilles à la moindre occasion. Soit. Alors comment expliquer la sévère sanction prise envers Fouad Bahri qui a dirigé le match Etoile-Espérance de la 23ème journée à Sousse ? Fera-t-on de même pour le sieur Mohamed Ben Hassana ? Difficile de répondre à cette question sachant que Aouaz Trabelsi préside la commission du suivi et dont l'appartenance à la région de Bizerte est en mesure de l'empêcher de prendre la décision appropriée.
Il n'empêche. Nous avons toujours été contre les sanctions partant du fait qu'un arbitre peut se tromper d'autant plus que les exemples nous viennent de partout dont ce but refusé tout récemment à l'Ukraine au cours de la dernière champion's league européenne. Mais là où le bat blesse, c'est cette diabolisation visant une catégorie d'arbitres et cette manie de disculper d'autres, copinage oblige. Même la moviola s'en mêle. A preuve. Au cours de l'émission de Dimanche sport, Adel Zahmoul qui remplaçait au pied levé Younès Selmi n'a pas trouvé mieux que de partager la poire en deux en reconnaissant que le penalty accordé à Mhaddebi était inexistant et qu'il n' y avait pas faute sur Tej.