Certes l'information est sacrée, mais le commentaire est libre. Certes la liberté est l'un des acquis de la Révolution, même si cette liberté était acquise (ou tolérée) depuis bien longtemps, notamment (exclusivement) dans la presse sportive.
Toutefois la liberté ne signifie pas dire n'importe quoi, attaquer n'importe qui, insulter et traîner dans la boue le premier (ou le dernier) venu !
Notre propos concerne une certaine presse qui fait du nouveau président du Club Africain, Slim Riahi, soit son « chouchou » soit son « chou », les uns le portent exagérément aux nues, les autres le descendent sans retenues !
Et ceux qui le descendent le font de manière très méchante, dépassant la diffamation, entraînant par ricochet, dans cette arène impudique, les présidents « riches », notamment Hamdi Meddeb et Moncef Sellami, quasiment accusés d'être fortunés !
Ainsi, une « guerre » est montée entre des présidents qui ne se connaissent pas, peut être, et qui se voient à contre cœur sur le devant de la scène, pas la bonne, mais la scène d'un milieu sportif qu'on veut pourrir par des titres choquants et des atteintes aux personnes !
Certes l'activité sportive est plate, fade ; il n'y a ni événements, ni compétitions, mais en « inventer » en créant de faux – événements sied mal au sport en général, et à la presse sportive en particulier.
Et s'il y a des reproches « politiques » à faire à certains, il n'est pas nécessaire d'emprunter la voie du sport qui est déjà, assez malade avec ses propres maux !
Alors, un peu de décence et jugeons les gens plutôt sur leur travail que sur leur richesse présumée ou réelle...