Tirer un couteau et asséner des coups à son interlocuteur est devenu monnaie courante. Il ne se passe pas un jour sans qu'une agression pareille ne se produise. Une vraie hémorragie qu'il faut arrêter. Deux amis se connaissant parfaitement. Ils résident au même quartier, habitués à se voir quotidiennement. Le jour des faits ils se sont attablés dans un café du centre ville. En cours de discussion, l'inculpé dans cette affaire a demandé à son ami de lui prêter sa voiture pour qu'il puisse régler une affaire urgente.
Son ami ne voyait aucun inconvénient, il lui a remis les clés de suite. L'inculpé est parti puis une heure plus tard il est revenu au café. Le propriétaire du véhicule s'attendait à ce que son ami gare la voiture quelque part et lui rende les clés. Non rien de tout ça. Il le voyait collé aux commandes et ne voulait pas quitter la voiture. Il s'est dirigé vers lui et lui a demandé de lui rendre les clés car il devait rentrer chez lui. Contre toute attente le bonhomme lui avait répondu sèchement qu'il allait garder la voiture car il en avait encore besoin. Une dispute a éclaté pour arriver aux mains.
L'inculpé a tiré un couteau caché sous ses vêtements et a asséné deux coups à son ami le propriétaire de la voiture. Puis il a démarré en trombe laissant sa victime étalée sur le trottoir. La victime a été transportée d'urgence à l'hôpital. Le jeune homme a subi une intervention chirurgicale et a été gardé en observation.
Alertés les agents de l'ordre se sont déplacés à l'hôpital pour interroger la victime. Le jeune homme a relaté ce qui s'est passé et a déposé plainte contre son agresseur et a demandé à le poursuivre pénalement.
Il n'a pas fallu beaucoup de temps pour arrêter l'inculpé. Il a déclaré lors de son interrogatoire qu'il a planifié le coup depuis longtemps. Il a déclaré qu'une fois en possession de la voiture il est allée la proposer à la vente à un intermédiaire et l'a informé qu'il s'agit d'une voiture volée. Ce dernier lui a proposé la somme de cinq mille dinars. Il lui a versé de suite un acompte de 1000 Dinars.
Une fois de retour, L'inculpé ne savait plus quoi faire. Certainement un problème de conscience. Vendre la voiture et encaisser les 4000 Dinars qui restaient ou annuler la vente et rendre la voiture à son propriétaire.
Finalement l'inculpé a faibli devant la tentation et après avoir agressé son ami il est allé vers l'intermédiaire à qui il a remis la voiture et encaissé le reste de l'argent.
L'intermédiaire est actuellement en fuite. Il s'agit d'un individu impliqué dans d'autres affaires similaires.
La voiture a été rendue à son propriétaire et l'inculpé a été traduit devant le juge d'instruction qui a lancé un mandat de dépôt à son encontre.