Le plaignant s'est adressé aux auxiliaires de la justice, muni d'un certificat médical attestant qu'il avait séjourné 6 jours à l'hôpital et que son état nécessite 60 jours de repos. Son corps présentait des blessures diverses dans plusieurs parties de son corps et particulièrement au niveau de la tête. Il a déclaré que lors d'une soirée du mois de mai 2009, vers 2H3O du matin alors qu'il était endormi, il a entendu quelqu'un frapper à la porte. Avant d'ouvrir, il a demandé le nom du visiteur, c'est M. un jeune homme qui avait l'habitude de lui rendre visite et qui en plus est le fils d'un ami de la victime. Au moment où il a ouvert la porte, il reçut un coup dur sur la tête (bouteille de vin vide) qui lui a été asséné par S qui accompagnait M. Puis il a été poussé sur un divan et sa tête a de nouveau cogné un objet dur. Après l'avoir tabassé, les deux jeunes hommes ont fait le tour de la maison mais ils n'ont rien trouvé qui vaut la peine. Avant de quitter les lieux ils ont quand même pris une mobylette. Ils sont allés demander à la tante de M. de la garder chez elle. Son neveu lui a dit qu'elle appartenait à un de ses amis Alors que la victime était à l'hôpital, le père de M a été informé par sa sœur qu'elle gardait une mobylette chez elle appartenant à son fils. Très vite le père entama une discussion avec son fils et a pu découvrir qu'il était impliqué dans cette affaire. En père modèle, et sans perdre de temps, il est allé voir les agents de l'ordre pour leur étaler la vérité et restituer la mobylette. Par la suite il y a eu une autre tournure des évènements, S le deuxième inculpé qui, d'après les déclarations de M était l'instigateur de ce délit, décéda M a été traduit devant la chambre criminelle du tribunal de 1ère instance de Tunis pour répondre de sa complicité dans cette affaire. Il a déclaré au juge qu'il n'a pas agressé la victime et qu'il a été influencé par son compagnon de cette soirée durant laquelle ils ont consommé une grande quantité de vin. Son avocate a mis la responsabilité de toute cette affaire sur le dos de son compagnon décédé. Elle a expliqué au juge comment le père de l'inculpé assez honnête est le premier qui est allé dénoncer son fils. Le père a déclaré qu'il n'accepte jamais que cela se produise. L'avocat a déclaré que la victime s'est désistée des poursuites. Devant l'absence d'antécédents judiciaires et devant le jeune âge de l'inculpé l'avocat a prié le juge de se limiter à la période que le jeune homme a passée en prison. L'affaire a été mise en délibéré