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Les négociations au sein des commissions mixtes, toujours infructueuses Vie syndicale Fédération Générale de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
L'année universitaire 2011-2012 restera certes, gravée dans la mémoire du cadre enseignant toutes spécialités et catégories confondues. Outre les événements qui ont secoué plusieurs établissements, les universitaires ont fait preuve de persévérance pour revendiquer leurs droits professionnels et matériels. Malgré les efforts déployés à cet égard, aucun résultat fructueux n'a été enregistré. Les travaux des commissions et les négociations sont presque figés, car on parle de grands problèmes au niveau des commissions, celles des mouvements et des mutations, et des revendications matérielles...Quant aux négociations au sein de la commission de la réforme du système d'enseignement, elles démarrent aujourd'hui. Ce bilan jugé négatif par plusieurs universitaires, a engendré un mécontentement et un désaccord entre les membres du bureau exécutif de la Fédération Générale de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (FGESRS). Certains vont plus loin pour considérer que le Professeur Hussein Boujarra, le secrétaire général de la FGESRS en est responsable. Mauvaise gestion des dossiers, monopolisation des décisions, absence de consultation...c'est ce qu'on reproche au Professeur Boujarra, lequel considère que « les membres du bureau exécutif sont en harmonie et que toutes les décisions sont prises suite à une concertation entre la majorité ».
Par ailleurs, le secrétaire général, reconnaît que les négociations au niveau des différentes commissions ne vont pas bon train et « qu'elles étaient infructueuses ». Même les revendications financières urgentes n'ont pas été concrétisées. Cela est dû « au blocage du ministère des Finances », selon le Professeur Boujarra. « Nous avons enregistré des problèmes à ce niveau à cause de l'attitude de l'ex-ministre des Finances, Hassine Dimassi, ajoute le secrétaire général de la FGESRS tout en rappelant qu'il « a été prévu de finaliser ce dossier le 30 juillet, comme le stipule bien l'accord signé dans ce sens ».
Actualisation des accords
Mais suite à la démission du ministre des finances, les universitaires auront à attendre encore le temps de réexaminer le dossier. Rien n'est encore claire par rapport à ce point ce qui complique davantage la tâche à la fédération laquelle envisage d'actualiser l'accord signé le 20 avril 2012.
Ce n'est pas tout. La Fédération Générale de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche fait face à d'autres problèmes qui risquent d'avoir des répercussions négatives sur la fédération voire l'union de tout le corps du métier. C'est au niveau de la section régionale de Sfax que le problème se pose, où l'on parle « d'illégitimité de la section ». « Il est impossible que ladite section s'établisse sans l'accord de la structure universitaire qui représente tout le corps », signale Hussein Boujarra. Le secrétaire général rappelle également, que le congrès tenu le 28 juillet n'a pas respecté les normes appliquées en la matière, car il est essentiel de respecter le principe de la représentativité des enseignants selon les taux à l'échelle nationale et régionale.
Il est clair alors que l'été s'annonce chaud pour la Fédération Générale de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Après une longue période de tic au tac avec le ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, c'est au sein même de la fédération que les différends s'annoncent. Les universitaires seront-ils capables de gérer leurs crises pour ne pas laisser le champ libre aux autorités au pouvoir, et plus particulièrement le ministère de tutelle, pour leur imposer son dictat.