Un match comptant pour la plus prestigieuse des coupes africaines survenant, de surcroît, à une étape aussi avancée que celle de la phase des poules constitue en soi un fait marquant. Que dire quand le match mettait face à face deux clubs tunisiens, en l'occurrence l'Espérance de Tunis et l'Etoile du Sahel, deux authentiques écoles du football national ? Cela devait donner lieu tout simplement à une véritable fête. Cette dernière, par la correction exemplaire des deux protagonistes a, bel et bien eu lieu. Espérantistes et Etoilés se sont effet adonné à un duel épique qui est revenu à l'équipe la plus méritante. Mais malheureusement la fête n'était pas totale et la faute incombait à l'état déplorable de la pelouse du stade de Radès. La «temple » du football tunisien, celui qu'on qualifie du joyau de la méditerranée donnait de lui une triste image à des millions de téléspectateurs arabes et africains. Le terrain de « Radès » était dans un état de dégradation tel que les parties en terre battue l'emportaient largement sur celles couvertes par un soupçon de gazon ou plutôt une herbe de couleur jaunâtre pouvant servir de pâtures qu'à un match de football de cette importance.
D'ailleurs faudrait-il s'étonner que sur une « aire » aussi piteuse, les deux équipes n'étaient pas en mesure de confectionner un football de meilleure facture.
Remédier impérativement à cette carence
Mais là où le bât blesse c'est que l'administration chargée de la gestion et de l'entretien du stade de Radès nous donne l'impression qu'elle n'est nullement gênée que la pelouse dont elle a la responsabilité soit dans un état aussi lamentable.
Les ministères concernés ne devraient pas demeurer passifs face à ce constat car étant l'aboutissement inéluctable d'une insuffisance évidente au niveau des travaux de maintenance de la pelouse.
Il y a tout lieu de croire à un laisser-aller affectant des infrastructures appartenant à la communauté nationale et celle-ci est en droit d'exiger des comptes auprès des services concernés