Trois jeunes filles, encore mineures, se tenaient par les bras et discutaient de divers sujets en se promenant à travers les artères de la cité située en banlieue ouest de la capitale. Tout d'un coup et sans même avoir le temps de penser à ce qu'il les attendait, une voiture s'arrêta à leur niveau, deux types armés de couteaux grand calibre les obligèrent à embarquer. Le troisième individu était au volant. Il a démarré en trombe dès que les portes ont été fermées.
Les trois jeunes filles pleuraient et tremblaient de peur. Elles priaient leurs ravisseurs de les libérer. Mais elles ne savaient pas qu'elles s'adressaient à des voyous, des êtres dénués de tout sentiment humain, des personnes qui ne reculaient devant rien afin d'assouvir leurs instincts bestiaux.
Les trois jeunes filles ont été conduites dans une maison isolée située à la Cité Ettadhamen, dans le nord ouest de la capitale. Elles ont été sauvagement violées et violentées. La sauvagerie avec laquelle elles étaient traitées ont fait que l'une d'elles a perdu connaissance et est tombée dans un état comateux.
L'un des ravisseurs a décidé de la transporter à l'hôpital de peur qu'elle ne perde la vie.
La fille a été acceptée au pavillon des urgences pour des soins intensifs. Pendant ce temps l'individu attendait dehors qu'on l'informe de son état mais une peur terrible l'avait envahi, il paraissait très perplexe à tel point que des agents de police qui étaient par hasard à l'hôpital se sont étonnés et l'ont cerné pour avoir des explications.
Il a vite jeté l'éponge et avoué avoir été l'auteur du rapt des trois filles et de leurs viols avec deux complices. Il a donné leurs noms ainsi que le lieu où ils se cachaient avec les deux autres filles kidnappées.
Très vite, une brigade d'intervention s'est dirigée sur les lieux. Les policiers ont arrêté les deux complices et ont libéré les deux filles. La troisième a été gardée à l'hôpital pour un suivi médical.
L'enquête suit son cours. Les trois individus venaient d'être libérés après avoir été graciés. Ils purgeaient une lourde peine de prison.
A notre avis , les autorités doivent revoir le système avec lequel on accorde la grâce à certains détenus. Leurs dossiers personnels ainsi que leurs antécédents judiciaires doivent être les seuls critères de cet octroi.