Une nouvelle étude mondiale publiée par Tim Beners-Lee pour le compte de la World Wide Web Foundation révèle que la Tunisie est passée de la cinquième à la première place en matière de fonctionnement du Web en Afrique. Elle détrône l'Afrique du Sud et passe devant l'Egypte. Et ce n'est pas une surprise. Internet a joué un rôle majeur lors du soulèvement populaire en Tunisie. Le cyber-militantisme a été l'une des clés de voûte durant la lutte contre le régime de Ben Ali.
Certains pays africains, à l'instar du Kenya, qui a progressé de onze rangs, ou du Ghana (+6), font aussi preuve de dynamisme. Le nombre de Kenyans connectés à Internet a doublé entre 2010 et 2011. Le pays occupe désormais la cinquième place, devant le Ghana. La grande surprise de ce classement reste sans aucun doute le détrônement de l'Afrique du Sud. Bien que première puissance africaine, le pays arc-en-ciel devra, jusqu'à nouvel ordre, se contenter de la deuxième place du podium africain. A l'échelle mondiale, la Suède décroche la première place devant les Etats-Unis et le Royaume-Uni.