Un commerçant s'est rendu aux guichets d'une société de service pour régler certaines factures demeurées impayées. Il a garé sa voiture et a accédé au local de la société. Il n'avait jamais pensé que sa voiture allait être cambriolée dans un laps de temps assez court. Effectivement il est resté bouche bée en quittant les lieux. Vitres brisées, une sacoche contenant la somme de 700 dinars déposée dans la voiture a disparu.
Le commissariat de police se situait à quelques mètres des lieux. Il s'y est rendu et a déposé plainte contre inconnu(s). Des agents de la police technique ont constaté les faits et pris les empreintes digitales.
L'enquête s'est dirigée vers tous ceux ayant des antécédents en matière de vols qualifiés, braquage et cambriolages. Parmi eux un jeune homme âgé de 26 ans a été soupçonné. Puisque n'ayant pas de travail et n'ayant pas de ressources, il s'est permis durant les quelques jours qui ont précédé l'enquête de passer de longues heures dans les bars et les bistrots de la ville.
N'ayant aucune preuve sur son implication, il fallait trouver un moyen afin de le surprendre en flagrant délit. C'est ainsi qu'un plan minutieusement préparé a permis de l'arrêter.
Interrogé au sujet du cambriolage de la voiture, il a essayé de nier les faits, mais devant des questions précises au sujet des dépenses qu'il ait pu effectuer et leur origine, il s'est effondré en avouant son forfait.
Accusé de vol et détérioration des biens d'autrui, il a comparu en état d'arrestation devant une chambre correctionnelle. Interrogé il a reconnu les faits et a demandé l'indulgence des juges.
Après les délibérations, il a été condamné à une peine de huit mois de prison ferme avec obligation de restituer la somme volée.