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On nous a donné une identité bien avant notre naissance
L'invité du dimanche Lazhar Akremi, membre de la direction de « Nida Tounes »
Publié dans Le Temps le 25 - 11 - 2012

Le gouvernement maintient le flou dans tous les domaines et récuse le dialogue

Depuis son avènement sur la scène politique, « Nida Tounes » n'arrête pas de susciter de polémiques et de querelles surtout avec « Ennahdha » qui le considère comme un cadre servant de réhabilitation des « Rcédistes » et préparant leur retour à la vie politique par un moyen détourné.
Toutefois, cette bipolarisation ne plaît pas aux partis de la gauche qui y voient une manière non déclarée de les exclure de la scène. Notre invité, pour cette semaine, Lazhar Akremi, est l'une des figures remarquables de nouveau-né politique dont l'artisan principal est le briscard Béji Caïd Essebsi. Il s'agit, là, de retrouvailles, car les deux hommes se son, déjà, croisés dans le cadre du gouvernement de celui-ci quand notre invité a occupé le poste de ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur chargé des réformes. Nous l'avons invité pour vous afin de nous parler de toutes ces polémiques qui entourent son parti.
-Le Temps : on entend parler, ces jours-ci, de divisions au sein de votre parti. Vous les confirmez ou les infirmez?
-Mr Akremi : c'est vrai qu'il existe, entre nous, des divergences de points de vue, mais aller jusqu'à dire que « Nida Tounes » est miné de clans c'est trop exagéré. Et quand un parti est constitué de courants élargis et variés comprenant de militants de gauche, d'indépendants, de syndicalistes, il ne peut pas avoir une seule voix, mais une seule position, et le garant en est la présence de Béji Caïd Essebsi et quelques autres figures qui ont le don d'accorder le violon. Et il faut savoir que nous ne sommes pas un parti idéologique où il n'y a ni juste, ni faux, car l'idéologie c'est de la philosophie et non pas une science exacte, donc pas de place aux certitudes. « Nida » est un parti politique, ce qui lui donne une certaine flexibilité permettant de trancher les différences par une position unifiée qui fait prévaloir l'intérêt général du parti et celui de la phase par laquelle nous passons. Notre position consiste à privilégier le consensus politique le seul capable de donner lieu à une alternance pacifique au pouvoir et à garder en vie le quarré démocratique. Cela nous préserve contre tout différent et toute division que vous évoquez et qui s'insèrent, en vérité, dans une campagne de diffamation contre notre parti auquel on a attribué une identité bien avant son accouchement, c'est-à-dire pendant la phase grossesse. Les éléments de cette identité forcée sont : les résidus du régime déchu, les ennemis de la Révolution, le recyclage du RCD... Donc, l'amplification de simples différences et leur transformation en discorde et clanisme font, justement, partie de cette stratégie. C'est, aussi, une tactique qui vise à nous user avant les élections, car, à sa naissance, « Nida Tounes » était, déjà, un projet électoral, il est né grand. La présence, en son sein, de Béji qui n'est pas à tester par les Tunisiens en matière de démocratie, il l'a prouvé quand il a organisé des élections transparentes et honnêtes et procédé à la passation du pouvoir. Nous ne serons pas interpellés pour cette question, ni pour la gestion de crise du premier gouvernement qui n'avait pas de légitimité et qui était mieux géré que le gouvernement actuel. Quant au volet économique, on est parvenu, avec des moyens de bord, à réaliser les meilleurs résultats possibles. Pour ce qui est de la question sécuritaire, là aussi, on n'a pas démérité en l'absence de légitimité. Ce sont, là, les quatre axes qui constituent un programme de travail qui est une partie de l'identité de notre parti, c'est pourquoi il n'a pas été affecté par la rumeur.
Le caractère purement politique
de notre parti lui donne une certaine flexibilité
-Celle-ci n'est pas la seule, une bonne partie de l'opinion publique politique vous accuse de ne pas avoir de programme. Qu'est-ce que vous y répondez?
-Ca n'existe pas de parti sans programme, car le but d'un parti c'est de faire participer les gens à la vie politique sur la base d'un ensemble d'idées qui constituent, justement, le programme politique. Parler de celui-ci sous-entend les orientations et le programme électoral dont on ne peut pas parler, en ce moment, étant donné que la date des élections n'est pas encore fixée, l'ISIE n'a pas repris de service et la loi électorale est inexistante. La question relative à ce programme ne pourrait être posée qu'au moment des élections. Le programme de notre parti est démocratique, il vise à établir un équilibre dans le pays dont l'ingrédient principal est l'alternance au pouvoir pour qu'on puisse réaliser la seconde phase de la transition démocratique avec le minimum de dégâts possible. Le parti de « Nida Tounes » sera l'héritier du mouvement réformiste tunisien amorcé, au milieu du dix-neuvième siècle, et qui s'est poursuivi jusqu'à après l'indépendance. Donc, les principes sur lesquels est bâti notre parti sont les valeurs véhiculées par ce mouvement et les idées centristes ainsi que la libre initiative économique avec l'action régulatrice de l'Etat en faveur des économiquement faibles, les nécessiteux et les régions marginalisées. Il n'y a pas de parti qui soit fondé sur l'absurde. On a organisé, à l'intérieur de nos structures, des colloques où était posée l'orientation générale qu'adopteraient les dirigeants du parti en référence à l'identité définie par l'article 1 de la constitution, l'attachement au régime républicain et l'Etat civil, la justice sociale. Voilà notre programme qui sera clarifié au moment des élections, là, il sera question de programme électoral. A cette échéance, on parlera d'un ensemble d'idées, principalement, économiques d'autant plus que nous avons, actuellement, une équipe comprenant 62 experts qui travaillent jour et nuit sans relâche. Nous disposons, aussi, d'un autre groupe de juristes qui sont à l'œuvre en matière de loi, de constitution et de législation. A côté de cela, il y avait, dans le gouvernement de Béji Caïd Essebsi, un programme très ambitieux s'appliquant, aujourd'hui encore, presque dans sa totalité. A cette époque-là, il était possible d'attirer des capitaux pour l'investissement, et il y a eu un nouveau découpage dans cinq régions où était mise en place une infrastructure horizontale avec cinq autoroutes desservant toutes les régions du pays et les reliant à la mer conformément à la condition posée par l'Union européenne stipulant que l'investissement doit se faire dans le littoral. Grâce à ces autoroutes, toutes les villes seraient côtières et le point le plus éloigné de la mer ne dépasserait pas les 220 kilomètres. Abstraction faite de tous cela, actuellement, il n'y a pas d'affrontement entre programmes, mais, plutôt, une querelle à propos de la démocratie, la transition démocratique, l'achèvement de la constitution, la fixation du principe électoral et l'indépendance des élections.
-Puisque vous parlez des élections, quelle est votre position vis-à-vis de leur retardement et de la lenteur des débats au sein de l'ANC concernant l'ISIE ?
-Je pense que les élections font, encore, l'objet d'une manœuvre politique, car on s'est entendu sur une année. La partie au pouvoir fait dépendre la date des élections du degré de ses préparatifs et de ses moyens pour négocier ces élections et assurer la majorité. On aurait pu faire participer les amis de la Tunisie au niveau logistique, car le monde entier attend qu'on termine la phase de transition pour qu'on entre dans la légitimité avec des institutions élues. Le vrai problème ce n'est pas la non constitution de l'instance des élections, mais l'absence d'un débat national en vue d'arriver à un consensus. Nous avons dit que la légitimité ne suffisait pas en période de transition démocratique quand dominaient l'insécurité et les problèmes sociaux. L'unique solution dans une conjoncture pareille c'est le consensus national pour qu'on puisse concevoir des programmes qui profiteraient au peuple tunisien. La différence entre ceux qui défendent ce principe et ceux qui font prévaloir la légitimité des urnes, c'est que les premiers veulent passer du provisoire au durable pour qu'on puisse résoudre les difficultés au plus vite, alors que les autres préfèrent faire perdurer leur mandat pour gouverner le plus longtemps possible et perdurent par là même les problèmes. Plus on avance la date des élections, plus nos partenaires étrangers seraient rassurés, car ils attendent cette échéance pouvoir investir dans un climat serein. A cause du flou qui règne, même nos hommes d'affaire préfèrent se recroqueviller ou partir sous d'autres cieux
-Récemment, le ministre Moncef Ben Salem a déclaré que les élections auraient lieu en 2014. Est-ce que vous allez accepter ce délai à « Nida Tounes»?
-En fait, tous les rendez-vous qu'on nous a donnés étaient formulés oralement, et je peux vous les citer tous : Mostafa Ben Jaâfar a dit qu'au 23 octobre dernier on aurait terminé et on annoncerait les élections, Habib Kheder a parlé du 8 septembre, Hamadi Jebali a avancé la date du 20 mars et Rached Ghannouchi, lui, a préféré le 23 juin. Tant qu'il n'y a pas quelque chose d'écrit, toutes ces dates ne pourraient servir qu'à la manœuvre et pour gagner du temps, aucune de ces dates n'est sûre et je prétends que celle de 2014 serait la bonne. Si cette date était arrêtée dans un cadre consensuel, on l'aurait retenue, mais quand elle est l'œuvre d'une seule partie, on l'a refuse, cette dernière n'a qu'à assumer les conséquences qui vont découler de son choix.
-Quelle est votre position concernant le projet d'obtention par la Tunisie du statut de partenaire privilégié de l'Union européenne ?
-Je considère ce contrat comme un acquis pour note pays abstraction faite de la partie qui l'a conclu, peu importe qu'elle soit « Ennahdha » ou la « Troïka », ce qui compte, en premier et en dernier ressort, c'est l'intérêt de la Tunisie qui doit être placé au dessus des partis et des positions. Et il ne faut pas oublier que ce projet était préparé par l'ancien régime. Ce qui est rassurant dans ce partenariat c'est son article premier qui énonce que le pays qui prétend à un tel statut doit s'inscrire dans la voie de la démocratie d'une manière effective. Il est vrai que Ben Ali a négligé cette dernière et les droits de l'homme et n'a fait que profiter des avantages procurés par l'UE, mais celle-ci n'actualisera cet accord qu'à la condition de respecter ces valeurs bafouées par le passé.
-Qu'est-ce que vous répondez aux spécialistes en économie qui prétendent que les années de partenariat avec l'UE n'ont rien rapporté à la Tunisie au niveau économique ?
-Tout ce que je sais c'est que 85% de nos transactions commerciales se font avec l'UE, c'est notre destin. Car c'est vers lui que nous exportons nos productions, c'est de lui que nous importons les produits de consommation, et c'est, également, lui qui nous fournit des aides et qui investit dans notre pays. Donc je ne crois pas qu'on n'ait rien récolté de ce partenariat, ni que nous soyons devenus comme la Corée du Sud, par contre je crois que l'UE possède la technologie et l'expérience démocratique. Nous devons prendre conscience que nous sommes la partie faible dans ces rapports et que l'intérêt national exige que nous épargnions ce partenaire, le moment n'est pas aux surenchères, on a un besoin urgent de capitaux, la base de tout investissement. Néanmoins, je précise que notre relation avec l'UE n'est pas un choix absolu, car le pays qui se respecte et qui a des compétences préserve ses intérêts dans les alliances qu'il conclut. La thèse qui prétend que rien de positif n'a été réalisé pendant ces dernières années avec la partenaire européen prêche le nihilisme.
Dans notre partenariat avec l'UE, nous devons miser sur le facteur humain
-Mais les opposants à ce projet de partenariat soutiennent que c'est l'UE qui est gagnante grâce aux facilités fiscales et douanières dont elle bénéficie et que la technologie n'a pas profité à notre économie qui accuse toujours le même retard et souffre des mêmes handicaps.
-Premièrement, je ne suis pas un expert en économie, mais la Tunisie se trouve à la tête des pays capables de jouer le jeu de la concurrence, mais cela ne veut pas, pour autant, dire que nous allons pouvoir concurrencer les Mercedes, les Peugeot..., notre domaine d'investissement c'est la richesse humaine. Nous disposons de forces vives, on n'est pas une vieille société. On peut, aussi, investir dans l'enseignement de qualité, la médecine, et pourquoi ne pas ambitionner de prodiguer, dans un avenir proche, nos soins à l'Afrique et même au sud européen ? Voilà des domaines qui sont susceptibles de nous frayer un chemin dans le marché extérieur. Donc, nous pouvons s'engager dans plusieurs activités reposant, essentiellement, sur les richesses humaines qu'il faut exploiter jusqu'au bout, et non pas concurrencer, nécessairement, l'Europe dans le domaine de l'industrie lourde. L'expérience des textiles est édifiante à ce propos, puisqu'en 2007 on croyait que ce secteur allait s'effondrer à cause de la concurrence impitoyable livrée par les pays de l'Est et l'Asie, en particulier la Chine. Mais, grâce, principalement, au potentiel humain, l'industrie textile tunisienne a réussi à se ressaisir. Le monde, aujourd'hui, se dirige vers la libre initiative régulée sur les plans interne et social avec des capitaux étrangers. Je crois que le développement de nos capacités concurrentielles est beaucoup meilleur que l'enfermement sur soi. Cette deuxième option nous priverait, à coup sûr, de tous les avantages que l'Europe est capable de nous offrir.
-Le front centriste constitué de « Al Massar », de « Al Jomhouri » et de « Nida » annoncé, il y a longtemps, va-t-il, enfin, voir le jour? Et ya t-il une possibilité d'élargissement de ce front vers la gauche ?
-Ma réponse, aux deux volets de la question, est affirmative. Pour ce qui est du premier, le dialogue entre nous ne s'est jamais arrêté et nous avons un comité qui se réunit régulièrement. Parallèlement à cette coordination entre les trois partis, nous avons des rapports avec des partis démocratiques qui sont proches de nous. Donc, la plate forme commune existe, vu que plusieurs principes nous réunissent comme le mode de vie et social tunisien, l'Etat civil, la démocratie, l'alternance pacifique au pouvoir. La réunion de tous ces éléments nous permet de constituer une entité politique démocratique qui serait de nature d'empêcher l'éparpillement des voix comme cela s'est produit dans les dernières élections, C'est pourquoi je sens que je n'appartiens pas seulement à « Nida Tounes » et que je suis membre dans tous ces partis qui nous partagent les mêmes conceptions. Le retard de la constitution du front est une question de temps et dépend de questions, purement, techniques. Quant aux forces de la gauche, on pourrait trouver des solutions et des formules de rapprochement, mais pas au point de la coalition organique. Elles sont, pour nous, un allié possible pour l'avenir, étant donné que nous nous recoupons sur plusieurs points, en dépit des positions hostiles de certains individus de gauche. Je vois, personnellement, que, potentiellement, il existe une base sur laquelle on pourrait discuter et construire des positions communes.
Le rapprochement avec les forces démocratiques est inconditionnel, celui avec la gauche conjoncturel
-Qu'en est-il du bloc de « Nida Tounes » au sein de l'ANC ?
-L'intérêt de notre parti consiste à ce que ses députés intègrent le bloc démocratique et non pas à constituer un bloc indépendant, car la philosophie sur laquelle a été édifié le parti c'est le rassemblement des forces démocratiques. Faire partie intégrante de ces dernières est beaucoup meilleur que de rester isolé d'autant plus qu'un bloc constitué des seuls députés de « Nida Tounes » ne serait pas influent.


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