La hache de guerre vient d'être déterrée au CHU Hédi Chaker annonçant une reprise des hostilités inutiles et préjudiciables aussi bien pour les malades que pour les relations entre le syndicat des agents de la santé et le directeur général Jamel Hakim. En effet, la partie syndicale a observé hier une grève pour protester contre le maintien du directeur général et pour revendiquer la sauvegarde des droits acquis du personnel. Le recours à la grève serait justifiée par l'absence des représentants du ministère de la santé lors de la réunion avec la partie syndicale lundi 07 janvier courant au siège du gouvernorat. Hamadi Mosrati ayant été injoignable sur son portable, notre journal s'est enquis de la situation auprès du directeur général qui parle plutôt d'entrave au droit et à la liberté de travail, dénonçant les procédés coercitifs utilisés par le syndicat qui a, d'après lui, bloqué les entrées des services de consultations externes par des chaînes, fermé la régie des recettes de l'hôpital ainsi que le service d'accueil des patients. Il a regretté que les malades, surtout chroniques, aient raté leurs rendez-vous dans les services de néphrologie, de cardiologie et autres, d'autant plus que certains d'entre eux ont été privés de consultation alors qu'ils venaient de régions lointaines. En matière d'acquis invoqués par le syndicat des agents de la santé, Jamel hakim a affirmé que le budget alloués aux activités sociales(primes versées à l'occasion des deux Aïds et de la rentrée scolaire) a pratiquement doublé passant de 250 mille dinars à 480 mille dinars en 2012.