Un plafond de 12000 dinars Les joueurs retenus pour disputer le championnat du monde qui vient de prendre fin recevront très bientôt les primes de victoires promises. A savoir 4000 dinars pour chaque match gagné, ce qui donne un total de 12000 dinars en contre partie des trois victoires réalisées contre l'Allemagne, le Monténégro et l'Argentine. Ce montant ne s'appliquera pas à tous les joueurs. Le montant de la prime sera attribué en fonction de critères bien précis tenant compte notamment du nombre de rencontres jouées et du temps de présence sur le parquet. Ce que recevront, entre autres, Mgaïez, Tej, Gharbi...ne s'appliquera pas à Toumi, Helal, Sfar, Hosni...
Second sacre de l'Espagne Le rideau est tombé sur le championnat du monde de handball avec le sacre de l'Espagne vainqueur en finale du Danemark. Il ne s'agit pas, à proprement parler, d'une surprise dans la mesure où les Danois n'ont, à aucun moment du match, démontré les qualités relevées durant toutes les rencontres qui ont précédé. S'il y a surprise, il faut aller la chercher dans le score qui a sanctionné le match : 35 à 19 soit seize buts d'écart après les huit buts qui ont séparé les deux équipes à la pause (18 – 10 ). A peine croyable. Une démonstration de force C'est le cas de le dire concernant l'équipe espagnole. Un ensemble mentalement, physiquement mais surtout tactiquement au point. Adossés à un excellent Arpad Sterbik (pas moins de 12 arrêts), les Espagnols ont été impeccables en défense tout en faisant preuve d'une efficacité insolente en phase offensive sur les attaques placées mais surtout dans les contre attaques par le biais d'une circulation rapide du ballon. Avec une moyenne de deux buts par minute (un peu plus même), cela donne une idée de la nette supériorité des Espagnols qui n'ont rien lâché devant 28000 supporters tous acquis à leur cause. L'Espagne championne du monde pour la seconde fois après le sacre de 2005 en Tunisie. Un sacre beaucoup plus mérité dans la mesure où la crise économique que traverse le pays n'a pas contribué à une préparation à la mesure de l'événement. Un discours que nous avons entendu après la défaite de l'Espagne face à la Croatie au tour préliminaire. Un véritable cauchemar pour les Danois S'il y a eu vraiment surprise, elle est venue du Danemark non à cause de la défaite mais de sa manière de négocier la rencontre de la part d'une équipe qui était dimanche dernier l'ombre de celle qui a été la seule à ne pas connaître le moindre faux pas jusqu'à la finale. A aucun moment de la rencontre, l'équipe danoise n'a semblé en mesure de rivaliser sur le parquet avec un adversaire espagnol qui lui était pourtant, inférieur sur le papier du moins. Dés le coup d'envoi, il était clair que les Hansan et ses co-équipiers étaient hors du coup subissant sans réaction la prise en mains du cours du match. Ils étaient comme anesthésiés, à preuve l'importante avance au score quelques cinq minutes après le coup d'envoi : 3 à 0, 8 à 5, 15 à 9 et 18 à 10 à la pause. La suite du match fut, à la surprise générale, une simple formalité pour les Espagnols et un véritable cauchemar pour les joueurs danois et leur entraîneur. Consolation pour le Danemark Elle consiste en la désignation de Mikkel Hansan comme meilleur joueur du championnat du monde et Anders Eggert comme meilleur buteur de l'épreuve réalisant un total de 55 buts. Buteurs de la finale Espagne : Canellas (7), Rivera (6), Maqueda et Aguinagalde (5 buts chacun), Entrerrions (3), Montoro, Garcia et Guardiola (2 buts chacun), Tomas, Sarmiento et Morros (1 but chacun). Danemark : Sondergaard et Mollgaard (4 buts chacun), Eggert (3), Markussen et Hansan (2 buts chacun), Lauge, Noddesbo, Lindberg et Toft (1 but chacun).