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Faits de société
Publié dans Le Temps le 06 - 02 - 2013

Détournement d'une mineure, séquestration et attentat à la pudeur
Une jeune élève, à peine 16 ans attendait l'arrivée du train à la gare de Radès. Deux jeunes filles passaient près de la station. Elles sont âgées d'une vingtaine d'années, elles ont remarqué la présence de la jeune élève. Elles se sont dirigées vers elle et lui ont demandé les raisons de sa présence à la gare.
La jeune fille leur a expliqué qu'elle cherchait l'adresse du domicile d'une camarade de classe qui habitait près de la gare. L'esprit malfaiteur des deux jeunes les a conduites à assurer l'élève qu'elles connaissaient l'adresse et lui ont demandé de les suivre pour lui montrer la maison.
La jeune élève les a accompagnées. Mal intentionnées les filles ont pris une piste isolée pour se trouver dans une forêt près de la montagne de Boukornine. Elles ont tabassé la jeune élève, lui ont pris son téléphone portable ainsi que tout l'argent qu'elle avait sur elle.
Apparemment cela n'était pas suffisant. Elles ont contacté deux délinquants de leurs connaissances et leur ont demandé de venir sur les lieux pour abuser de la jeune élève.
Les deux individus âgés de vingt cinq ans, se sont présentés à la minute. Ils ont abusé de la fille. Ils ont attenté à sa pudeur malgré ses pleurs et ses lamentations. Après avoir assouvi leurs instincts bestiaux, ils sont partis (les 4) et ont laissé leur victime subir ses douleurs.
La mort dans l'âme, la jeune fille est rentrée au domicile parental. Elle a tout révélé à son père. Ce dernier dans un élan rageur s'est rendu avec sa fille au commissariat de police de la région. La jeune fille a relaté sa mésaventure et a fourni le signalement de ses quatre ravisseurs.
Vu la gravité du cas, les forces de l'ordre ont accentué leurs efforts afin d'arrêter les coupables. C'est ce qui a été fait. Les deux filles et les deux garçons ont été arrêtés. Après les interrogatoires, ils ont été accusés de détournement d'une mineure âgée de moins de dix sept ans, séquestration, usurpation de biens et attentat à la pudeur.
Ils ont comparu en état d'arrestation devant la première chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de leur forfait.
L'affaire a été reportée à une date ultérieure suite à la demande des avocats de la défense pour qu'ils puissent préparer les éléments de défense.
A.A

Un père battu, volé et enfermé par son fils
Juste après son arrestation, l'inculpé un jeune homme chômeur de son état n'ayant pas le sou et vivant en fonction de la bonne humeur de son père qui lui donnait de temps en temps de l'argent, clamait son innocence de la plainte déposée par son père et qui l'accusait de l'avoir battu, ligoté et enfermé afin de lui subtiliser son argent.
Le jeune homme a raconté aux policiers qu'il souffre énormément à cause de sa situation. Elle s'est aggravée le jour où ses parents se sont séparés à la suite de longues querelles et mésententes qui se sont terminées par le divorce. Depuis ce moment et après le départ de sa mère, il vivait avec son père. Le fait d'être sans ressources financières a augmenté sa dépendance vis-à-vis de son père. Ce dernier lui donnait de temps en temps de l'argent non sans lui reprocher sa paresse et son obstination à ne pas vouloir chercher du travail.
Le jour des faits, le jeune homme s'est réveillé comme d'habitude. Il a décidé d'aller chercher du boulot, n'importe lequel. Il lui fallait un peu d'argent. Il a demandé à son père une petite somme mais il s'est confronté avec le refus catégorique de ce dernier. Fou de rage il a commencé à l'insulter et le traiter de qualificatifs grossiers puis passant à un stade supérieur il l'a cogné et après l'avoir tabassé il l'a traîné et enfermé dans une chambre après l'avoir ligoté. Il lui a pris tout son argent et avant de quitter la maison il l'a enfermé dans une chambre a laissé son père dans un état d'isolement.
Après un bon bout de temps de souffrance le père est arrivé à se libérer. Il est allé de suite au poste de police du quartier pour déposer plainte contre son fils demandant à le poursuivre pénalement.
Le jeune homme a été traduit en état d'arrestation devant le tribunal accusé de détention de personne illégalement, agression et vol manifeste. Au cours du procès le père présent a tenu à confirmer sa demande de poursuites pénales tandis que le fils continuait à clamer son innocence.
Après les délibérations et au vu des éléments du dossier, le tribunal a condamné le fils ingrat à une peine de cinq ans de prison ferme.
A.A

Sous l'emprise de l'alcool
Un jeune homme d'une trentaine d'années a comparu en état d'arrestation devant la troisième chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis accusé de vol et de tentative de détournement d'une jeune fille avec agression grave sur sa personne.
C'est au courant du mois de Mai dernier que cette affaire a commencé. La jeune fille était accompagnée de ses amis avec lesquels elle comptait passer une journée à la plage de Salambô. A un certain moment et à cause de la soif, elle a garé sa voiture près d'une épicerie pour s'acheter une bouteille d'eau. A ce moment l'inculpé, en état d'ivresse manifeste, puant l'alcool, s'est approché d'elle pour lui lancer des paroles désobligeantes croyant peut-être avoir affaire à une fille de mœurs légères.
La jeune l'a repoussé et a rejoint sa voiture. Au moment d'embarquer elle fut rattrapée par l'individu. Il l'a tirée fortement pour l'obliger a l'accompagner de sa mobylette. La jeune fille a commencé à crier et demander de l'aide. Ses amis non loin des lieux ont accouru pour la délivrer de son agresseur puis sentant le danger, ils ont embarqué pour se diriger vers une autre destination.
L'affaire ne s'est pas arrêtée là car l'agresseur, fou de rage les a rejoint à bord de sa mobylette pour leur briser les vitres de la voiture avec des de bouteilles de vin vides.
Le conducteur ne pouvant plus accepter cette situation a stoppé la voiture pour essayer de faire front à l'individu. Mais il a eu en face plus fort que lui puisque armé de bouteilles de vin qu'il utilisait lors de l'agression.
Calmé par ses amis qui l'ont persuadé de couper court à cette altercation, ils sont allés déposer plainte au commissariat de police. C'est ce qui a été fait et tout le groupe se rendit au poste de la goulette. Ils ont donné le signalement de l'individu.
Arrêté, il a reconnu sa culpabilité déclarant avoir agi sous l'emprise de l'alcool. Il a été confronté avec le groupe. Ils l'ont reconnu et ont demandé à le poursuivre pénalement.
Devant le juge l'inculpé s'est rétracté et a déclaré n'avoir agressé personne. Le juge l'a confronté avec ses déclarations données au cours de l'enquête préliminaire. Son avocat lui a demandé les circonstances atténuantes.
L'affaire a été reportée.
A.A

Massacre dans une ruelle : Un mort et un blessé
En plein mois de ramadan, soit le premier Août 2011, l'inculpé dans cette affaire, un individu au casier judiciaire assez chargé, s'est installé dans une ruelle située au quartier populaire d'Ibn Sina, et a passé un bon bout de temps en train de consommer de l'alcool au vu et au su de tous les habitants de la ruelle. A un certain moment et après avoir ingurgité une bonne dose d'alcool il a commencé à débiter des paroles ordurières envers les habitants et les taxer de qualificatifs vulgaires.
La victime, un citoyen modèle ,marié et père de deux enfants n'a pas pu accepter ce comportement d'autant plus que l'inculpé ne cessait de balancer à gauche et à droite des grossièretés. Il est sorti pour aller le blâmer et lui demander de changer de lieu. Une grande altercation s'en suivit. L'inculpé armé d'un gourdin grand calibre a asséné des coups à la victime. L'un d'eux a atteint le crâne. Il est tombé raide. Sa femme est venue secourir, elle était accompagnée d'un voisin, ce dernier a également reçu sa raclée. Deux coups au niveau du bras et du bassin.
L'agresseur, s'est faufilé parmi les gens qui ont cerné la victime. Il s'est évadé. Il s'est rendu au domicile de sa sœur. Après l'avoir informée il lui a demandé de cacher le gourdin. Cette dernière l'a placé dans une maison voisine inhabitée.
Alertés, les forces de l'ordre sont arrivées sur les lieux. Les agents ont transporté le cadavre à la morgue pour l'autopsie d'usage, puis ils ont entamé les recherches pour arrêter l'agresseur.
L'apport de la sœur de l'agresseur a été important car non seulement elle a informé la police que son frère se cachait chez elle mais elle leur a fourni également l'objet du meurtre.
L'agresseur a été arrêté. Il a déclaré qu'il n'a fait que se défendre car le défunt est venu à son encontre dans l'intention de l'abattre. Et ce avec l'aide de son épouse et d'un voisin.
Il a été accusé de meurtre et de tentative de meurtre .
Il a été traduit devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis. Interrogé il a réitéré ses déclarations données lors de l'instruction. Il a affirmé avoir été victime d'une agression et il n'a fait que se défendre. Etant en état d'ébriété le coup est parti d'une manière assez violente ce qui explique qu'il n'avait pas l'intention de tuer.
C'était l'avis de l'avocat qui en plus de ce raisonnement a déclaré que l'enquête a connue plusieurs infractions d'ordre juridique. Pour cela il a prié le juge d'infliger à son client le minimum de peine.
L'affaire a été mise en délibéré.
A.A

Il défendait son honneur
Un gardien d'immeuble situé à Tunis a été assassiné. Son cadavre a été trouvé chez lui par les propriétaires résidents de l'immeuble.L'affaire a été confiée à la Direction régionale des affaires criminelles de Tunis. Les premières investigations ont permis d'identifier le tueur.Il s'agit d'un jeune homme âgé d'une vingtaine d'années. Il a été arrêté.
Interrogé au sujet de sa relation avec la victime il a déclaré que le soir des faits il était en état d'ébriété manifeste. Il continuait son chemin en vue de rentrer chez lui. Il passait devant l'immeuble, le gardien l'a appelé et entamé une discussion avec lui puis l'a invité dans sa chambre pour continuer la discussion.
Apparemment et au cours de la discussion la victime aurait tenté de porter atteinte à la pudeur du jeune homme. Devant le refus , la victime est sortie de sa réserve pour l'agresser physiquement grâce à un gourdin et l'obliger de se soumettre. Devant cette situation le jeune est entré en duel et a pu prendre de force le gourdin et l'utiliser pour assommer la victime. Il lui a asséné un coup assez fort au niveau de crâne, puis a jeté le gourdin et s'est évadé sans se préoccuper de sa victime.
Il a déclaré n'avoir jamais pensé à tuer son interlocuteur, il ne faisait que défendre son honneur et le corriger pour son comportement abject.
L'autopsie a révélé que le gardien a perdu la vie suite à un coup terrible asséné avec un objet dur au niveau du crâne puis suite à un étranglement. L'inculpé a rejeté cette accusation et a affirmé qu'il n'a jamais essayé d'étrangler le gardien.
Le jeune homme a comparu devant le juge d'instruction qui a décidé de son incarcération.
A.A

Il agissait la nuit
La Direction régionale de la police judiciaire a été informée des agissements d'un individu âgé d'une trentaine d'années habitant la cité de Sidi Hassine. Il s'est spécialisé dans la vente des produits stupéfiants aux jeunes de son quartier. Il a transformé son domicile en lieu de vente afin d'échapper aux éventuels contrôles et afin de pouvoir agir sans aucune contrainte. Il donnait rendez vous à ses clients tard dans la soirée. C'est vers 23H ou minuit que les visiteurs commençaient à se relayer pour s'approvisionner en Zatla.
A partir de ces données, les agents de la brigade d'intervention ont décidé d'agir en toute discrétion. Ils se sont placés en tenue civile à proximité de son domicile pour pouvoir l'arrêter en flagrant délit. C'est ce qui a été fait. Vers 23H six jeunes ont accédé au domicile de l'inculpé. Après quelques instants, les agents y ont fait irruption et ont arrêté tout le groupe en flagrant délit. Le jeune homme leur vendait des cigarettes farcies de Zatla ainsi que des plaquettes.
Ils ont été arrêtés.
Interrogé l'inculpé a reconnu les faits.
Il a été traduit en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis. Au cours du procès il s'est rétracté et a déclaré n'avoir jamais vendu la zatla . Il était uniquement consommateur. Le juge l'a confronté avec les déclarations des jeunes arrêtés et qui s'approvisionnaient chez lui moyennant des sommes entre dix et quinze dinars la dose.
Après les délibérations, l'inculpé a été condamné à une peine de sept ans de prison ferme avec une amende cinq mille dinars.
A.A

Condamné à 8 ans de prison il fait opposition et demeure en liberté
Un agent de police a comparu en liberté devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis. Il a été condamné en première instance par une chambre criminelle à une peine de huit ans de prison pour complicité dans une affaire de vol de bijoux. Il a fait opposition et a comparu de nouveau devant le tribunal pour être jugé de nouveau.
Cette affaire remonte à l'année 2004. Une villa a été cambriolée par une bande de malfaiteurs. Ils ont pu mettre la main sur une somme considérable d'argent ainsi que des bijoux. Tous les inculpés ont été arrêtés et condamnés à différentes peines de prison.
L'agent de police a été également condamné. Au cours de l'enquête, des bijoux faisant partie du butin ont été saisis chez lui. Il a été arrêté et interrogé par les agents de la brigade criminelle qui l'ont traduit devant le juge d'instruction. Ce dernier l'a libéré, puis lors du procès des cambrioleurs il a été condamné par contumace à la peine sus citée pour complicité.
Cette fois le juge lui a demandé de s'expliquer au sujet de son implication. Il a déclaré avoir avec un des individus jugés un rapport de voisinage. Ce dernier lui a demandé s'il voulait acheter des bijoux, sans lui indiquer qu'il s'agit de bijoux volés. Il a décidé de prendre quelques jours de réflexion, il a gardé les bijoux dans le coffre de sa voiture.
Le juge a fait appel à cette personne qui a été convoquée par le tribunal. Cet individu était parmi le groupe des condamnés. Il a purgé sa peine et a quitté la prison. Il a confirmé devant le juge la véracité des faits. C'est lui qui a proposé la vente des bijoux au policier sans lui dire qu'ils étaient volés.
Suite à ces aveux, le policier a été laissé en liberté. Le juge a mis l'affaire en délibéré.
A.A

Attentat à la pudeur sur un enfant
Les histoires de pédophilie méritent d'être publiées. Beaucoup de personnes considèrent le sujet comme tabou et qu'il vaut mieux ne pas en parler. C'est une erreur. Cette affaire bien que traitée par la justice pour que le criminel soit châtié, laisse de profonds regrets, de l'amertume chez les parents alors que la victime un jeune enfant est touché dans son intégrité physique et il est actuellement atteint de troubles émotionnels et sous observation médicale continue.
Les rapports de bon voisinage entre l'inculpé et les parents de l'enfant étaient à merveille. Le Monsieur prétendait aimer le petit comme son propre fils. Il venait le chercher tout le temps pour effectuer avec lui des promenades. Mais la réalité était tout autre, il emmenait l'enfant dans des endroits isolés et profitait de la confiance du petit pour attenter à sa pudeur. Il lui remettait de l'argent et lui ordonnait de ne jamais révéler la chose à ses parents. Les actes se sont succédés à tel point que l'enfant est devenu pâle, pensif et préférait la solitude. Il se tenait dans un coin de la maison et ne parlait plus à personne.
Cette attitude attira l'attention de sa mère. Elle se demandait si elle devait faire ausculter son fils par un psychiatre car pour elle son enfant partageait la vie commune de la famille et tout le monde, son frère, sa sœur ainsi que les parents entretenaient avec lui de bonnes relations, mais elle a préféré s'approcher beaucoup plus de son petit et essayer de découvrir le puzzle. De jour en jour elle a commencé à gagner sa confiance. Après de gros efforts et un interrogatoire continu, l'enfant a dégagé ce qu'il terrait depuis longtemps. Il a tout raconté à sa mère. La pauvre dame n'en revenait pas, elle ne croyait pas à la chose. Elle a reposé les questions à son fils et la réponse était la même. Devant la certitude et la véracité des faits, la mère a tout révélé à son époux.
Le pauvre Monsieur s'en voulait d'avoir fait confiance à une personne dont la seule relation qui le liait avec lui était celle de bon voisinage, mais les regrets ne servaient plus à rien. Il fallait agir. Il a pris son fils par le bras et a essayé de l'entourer de tout l'amour paternel et s'est rendu avec lui au commissariat de police pour déposer plainte contre ce monstre de voisin qui n'a pas eu pitié d'un gosse qui aurait pu être son petit fils.
Les auxiliaires de la justice ont accordé une importance particulière à cette affaire. Ils ont arrêté le jour même l'individu. Appelé à donner sa version des faits, il a nié totalement son implication dans cette affaire déclarant l'accusation de calomnieuse de la part des parents. Il a été placé en garde à vue sur instruction du juge pour élucider cette affaire.
Au cours de l'instruction, l'inculpé n'a fait que clamer son innocence.
Ceci a poussé le juge d'instruction à faire subir au petit une expertise médicale. Le résultat était conforme au sujet de la plainte. Le jeune a subi de graves préjudices corporels par une multitude de rapports sexuels.
Aussi des psychiatres ont ausculté l'enfant pour découvrir qu'il est atteint de plusieurs troubles émotionnels et qu'il devrait être suivi de près durant une assez longue période.
L'inculpé a été traduit devant une chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis. Il a répondu au juge être victime d'une machination des parents et qu'il s'agit d'une accusation calomnieuse dans le but de porter atteinte à son honneur et qu'il ignore les raisons qui ont poussé la mère du petit à agir de la sorte. Le juge l'a confronté d'abord avec les résultats de l'expertise médicale puis les témoignages des gens qui l'ont vu tenir l'enfant. Ils ont déclaré que dès qu'ils se sont approchés de lui ils ont remarqué un état de perplexité dans ses regards alors que l'enfant n'osait pas les regarder. Ceci dénote une raison obscure qui incitait l'inculpé et l'enfant à avoir une telle attitude en face des gens. Devant ces affirmations l'inculpé continuait à nier les faits et déclarer que l'enfant était comme son propre fils et qu'il n'a jamais commis le moindre mal à son intégrité physique. Une longue plaidoirie de l'avocat de la défense. Il a essayé d'éclairer le tribunal sur les déclarations des témoins qui ont prétendu que la perplexité de l'inculpé était pour eux la seule raison qui a les a laissés croire qu'il s'agit d'un attentat à la pudeur. Le fait d'avoir vu l'enfant et l'inculpé sur une plage et dans d'autres coins était considéré par eux comme anormal. Même si ce raisonnement est vrai, il n'est pas valable en matière juridique. Le témoignage de ces gens a été fait sur des présomptions alors qu'il devrait être donné sur des visions réelles.
Il s'agit pour l'avocat d'un cas spécifique où le doute parait comme une chose primordiale. En matière pénale cela pourrait faire bénéficier l'accusé de l'acquittement faute de preuves palpables.
Cette plaidoirie n'a pas convaincu les juges. Les rapports de médecins présentés par la famille ont été suffisants pour condamner l'accusé.
Après les délibérations, l'inculpé a été condamné à une peine de quatre ans de prison ferme.
A.A

De faux billets pour épater sa fiancée
Un jeune homme, la trentaine, est rentré au pays après avoir passé quelques années en Italie. Il est revenu au mois de Juin dernier, un retour définitif qui lui permettrait de s'installer dans son pays auprès des siens. La révolution le convenait à merveille non pas pour participer à l'évolution du pays mais surtout pour profiter d'une situation encore instable et gagner illicitement de l'argent croyant pouvoir duper les gens en toute impunité. Mauvais calcul car il a tout perdu.
A son retour, il s'est armé d'un ordinateur et d'une photocopieuse Scanner pour établir de faux billets de banque. Il a ramassé une somme de trente-huit-mille dinars. Il voulait montrer à sa fiancée une richesse qui lui permettrait de vivre aisément.
Il dépensait de cet argent à gogo. Il a commencé par offrir à sa fiancée des bijoux estimés à 5000 Dinars. Puis il l'accompagnait dans les magasins de prêt à porter pour lui offrir des vêtements assez chers.
Il se rendait aux grandes surfaces pour acquérir des appareils électroniques ainsi que des ustensiles de cuisine moderne. Par ailleurs il invitait tout le temps sa fiancée au restaurant.
Ceci a fini par pousser la curiosité de sa fiancée pour lui demander la provenance de l'argent d'autant plus qu'elle savait qu'il cherchait du travail. Au début il lui a déclaré que c'est l'argent résultat des économies quand il était à l'étranger mais par la suite et avec le cumul des dépenses il a informé sa fiancée avoir payé tous ses achats avec de faux billets proprement imités.
La jeune fille, en femme responsable, n'a pas accepté cette situation et a décidé d'aller au commissariat de police pour les informer de la situation.
Le jeune homme a été arrêté à la minute même. Il a avoué aux enquêteurs son entière responsabilité. Il a été incarcéré en attendant la fin de l'enquête pour le traduire devant le tribunal.
Il a comparu dernièrement devant une chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de son forfait.
Il s'est rétracté devant le juge déclarant être innocent. C'est une accusation calomnieuse émanant de sa fiancée dans le but de lui nuire. Le juge l'a confronté avec ses déclarations données au cours de l'instruction puis avec sa fiancée qui a répondu au juge avec toute la franchise requise. Aussi une somme importante de faux billets a été saisie chez lui ce qui ne laisse plus de doute quant à son inculpation.
Sur demande de son avocat le juge a reporté l'affaire pour permettre la préparation des éléments de défense.


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