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Faits Divers
Publié dans Le Temps le 27 - 01 - 2013


Meurtre élucidé
Les enquêteurs de la brigade judiciaire de la Garde Nationale de Monastir ont réussi à déjouer les plans d'un meurtrier. Cet individu a planifié un scénario qui lui aurait permis de jouir d'une impunité face à son acte. Mais la vigilance ainsi que le savoir -faire des enquêteurs ont permis d'établir la vérité et d'arrêter le coupable.
Au départ de cette affaire, les agents de la garde Nationale ont reçu des informations émanant d'un indicateur sur l'existence d'un cadavre jeté en pleine rue. A partir de cette indication, les enquêteurs ont entamé leur enquête. Ils se sont rendus sur les lieux avec le juge d'instruction pour constater que la victime a été battue à mort.
N'ayant pu avoir des informations pouvant établir la vérité, ils se sont dirigés vers l'indicateur pour essayer d'obtenir d'autres détails. Ce dernier a déclaré avoir reçu l'information à la suite d'un appel anonyme. L'inconnu lui a indiqué le lieu où se trouvait la victime. Il lui a demandé d'aller vite secourir le blessé et le transporter à l'hôpital. A partir de cet élément et après de gros efforts les enquêteurs ont réussi à identifier le concerné par l'appel anonyme. Il a été interpellé pour fournir des explications. D'après les éléments de l'enquête il s'avère qu'au cours de son interrogatoire il était hésitant, il balbutiait et n'arrivait pas à donner des versions des faits crédibles d'où les soupçons de le voir impliqué totalement dans le meurtre et tout ce qu'il essayait de dire c'était dans le but de camoufler la vérité pour échapper à la sentence.
Après un interrogatoire serré dirigé par des experts en criminologie, il a fini par se mettre à table et passer aux aveux.
Il a déclaré qu'au moment où il rentrait chez lui le soir, il a vu un jeune homme quitter le domicile d'une parente. Il était déjà averti que ce jeune homme avait une relation intime avec cette parente et qu'il la visitait chez elle régulièrement. Il s'est adressé à lui pour le blâmer et lui demander de mettre fin à ce comportement indigne et inacceptable pour la famille, mais le défunt a répondu sèchement et a fait preuve d'un comportement irresponsable en débitant des obscénités et des qualitatifs abjects à l'adresse de son interlocuteur.
L'altercation a réellement dégénéré. L'inculpé a déclaré qu'il n'arrivait plus à se maîtriser. Devant cet affront il a tiré son gourdin et a asséné des coups assez durs au niveau de crâne du jeune homme. Ce dernier a chuté perdant totalement connaissance. Il n'a pas tenu longtemps car les coups de gourdin ne lui ont laissé aucune chance d'être sauvé.
L'inculpé est rentré chez lui comme si de rien n'était. Sa mauvaise conscience l'aurait poussé à informer l'indicateur qui à son tour a alerté les autorités.
Quatre autres personnes ainsi qu'une femme ont été arrêtées à leur tour. Ils doivent répondre à certaines questions demeurées obscures.
Ils comparaîtront bientôt devant le juge d'instruction pour complément d'enquête.
A.A

Attentat à la pudeur dans un restaurant
Au cours de la soirée du 22 Mai 2012, la plaignante dans cette affaire s'est rendue en compagnie de son fiancé dans un restaurant situé à la cité d'El Menzah. Alors qu'elle était attablée, elle discutait avec son compagnon son regard a croisé un client de nationalité libyenne qui dînait également. Ce dernier lui faisait des signes compromettants et vulgaires. Croyant peut-être avoir affaire à une fille de mœurs légères, il a continué à lui faire des signes désobligeants. Elle fit mine de ne pas s'en rendre compte mais à chaque fois où elle croisait son regard, il insistait.
Pendant un moment elle s'est dirigée aux toilettes. Elle a fermé la porte à clé. Puis soudain elle vit la porte s'ouvrir. C'est que le Monsieur insistait à vouloir profiter d'elle. Il a forcé la porte. Devant cet affront elle s'est mise à crier, mais pas pour longtemps car il a sauté sur elle lui tenant la bouche de mains fermes afin de la réduire au silence. Ainsi il a pu profiter de la situation pour attenter à sa pudeur et la tenir de force. Alors qu'il effectuait sa sale besogne la jeune fille se défendait farouchement. Elle lui a griffé le visage et lui a laissé plusieurs hématomes.
A ce moment un des surveillants du restaurant s'en est rendu compte. Il a agi en conséquence en délivrant la jeune fille et en immobilisant l'agresseur. Il a été retenu jusqu'à l'arrivée des agents de police qui l'ont arrêté à la minute.
Il a été traduit en état d'arrestation devant la cinquième chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis. Interrogé par le juge il a nié totalement les faits déclarant s'être rendu effectivement au restaurant indiqué. Il était accompagné de plusieurs de ses amis . Il a affirmé ne pas connaître la plaignante. Il a été confronté avec le témoignage du gardien qui l'a arrêté ainsi que des traces de griffes sur son visage remarquées par les policiers lors de l'enquête préliminaire.
Son avocat a plaidé l'innocence estimant que l'accusation n'est basée sur aucun élément matériel juridique crédible. L'accusation pourrait prêter à équivoque et laisse un doute réel.
L'affaire a été reprtée à la semaine prochaine pour le prononcé du verdict.
A.A

Agressés en plein jour
La jeune fille était accompagnée de son père. Ils déambulaient dans les rues de la capitale quand soudain un individu, un bandit sans scrupules s'approcha de la fille et lui débita un tas de paroles obscènes, lui demandant de l'accompagner quelque part pour passer de bon temps avec lui. Devant cet affront le père essaya de le raisonner et le conseilla de les laisser en paix. La réponse était un coup de poing assez dur en pleine figure. Le bandit profitant de la force de ses biceps tabassa le pauvre vieux bonhomme qui ne pouvait pas réagir. L'intervention de la fille pour secourir son père lui valut également une correction.
Finalement, l'individu est parti les laissant panser leurs blessures. Le père s'est rendu en compagnie de sa fille au commissariat central de la police où il a déposé plainte. Il a fourni le signalement de l'agresseur et a demandé à le poursuivre pénalement pour le préjudice moral et physique subis.
Une patrouille de la police d'intervention est allée raser le coin. Les agents sont arrivés à le coincer dans une ruelle. Ils l'ont arrêté. Interrogé il a reconnu les faits déclarant avoir agi sous l'effet de l'alcool.
Il a été traduit en état d'arrestation devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis. Devant le juge il s'est rétracté déclarant être innocent malgré sa confrontation avec ses déclarations données au cours de l'interrogatoire préliminaire.
Après les délibérations, l'inculpé a été condamné à une peine d'une année et six mois de prison ferme
A.A

Visa falsifié
Un fonctionnaire travaillant dans une société privée a comparu devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis accusé de falsification et utilisation d'un visa d'entrée aux pays affiliés aux accords de Schengen.
Le Monsieur a quitté la Tunisie par l'Aéroport de Tunis Carthage à destination de l'Italie. Il devait se rendre à Venise.
En passant les formalités de police des frontières Italiennes, Il s'est vu refuser l'entrée après l'annulation de son visa avéré être falsifié. Il a été rapatrié avec appel des autorités Tunisiennes d'ouvrir une enquête. Arrêté à l'Aéroport de Tunis Carthage, il a déclaré avoir préparé son dossier de voyage pour l'obtention d'un visa. Il s'est rendu à l'Ambassade de France. Alors qu'il attendait son tour, il a été abordé par un Monsieur. Ce dernier lui a proposé de l'aider pour l'obtention du visa dans un court délai. Il a été intéressé par l'offre d'autant plus que l'individu l'a assuré de l'obtention du visa dans un délai ne dépassant pas les trois jours. L'ayant cru et dans le but d'accélérer les formalités il lui a remis son dossier ainsi que la somme de mille dinars. Effectivement trois jours plus tard le Monsieur lui a remis son passeport sur lequel il y avait le visa demandé. Une expertise judiciaire a prouvé qu'il s'agit d'un visa falsifié grâce à une photocopieuse scanner. Faut-il préciser que cette affaire est parmi plusieurs autres qui touchent des victimes ayant été arnaquées par de semblants fournisseurs de service. Mais la loi doit être appliquée car l'article 193 du code des procédures pénales stipule que la falsification des documents de voyage est passible d'une peine de trois ans d'emprisonnement ferme.
L'affaire a été mise en délibéré.
A.A

De jeunes Tunisiennes engagées au Moyen-Orient
Après le réseau de prostitution composé de jeunes Tunisiennes découvert dernièrement au Liban et en Syrie, voilà qu'un deuxième réseau encore plus actif dans plusieurs pays du Moyen- Orient vient d'être découvert par les autorités Tunisiennes grâce à la conjugaison des efforts de plusieurs parties prenantes.
Cette affaire remonte à l'année 2009. Deux jeunes filles ont connu un coiffeur pour dames, un jeune homme en plein essor grâce à sa grande clientèle. Ce dernier leur a proposé de travailler dans un des pays du golf comme serveuses de restaurant, danseuses, entraîneuses et posant pour des photos de mode. Leur salaire varierait entre deux mille et quatre mille Dinars par mois.
Devant cette offre alléchante les deux jeunes filles ont accepté le job à l'instar de plusieurs autres jeunes filles qui les ont précédées. Quelques semaines plus tard, le coiffeur leur a demandé de lui remettre leur passeport et des photos d'identité ainsi que d'autres papiers certifiant leur bonne conduite. Il n'a pas fallu beaucoup de temps. Quelques jours après les deux filles ont reçu leurs billets d'avion à destination de Dubaï ainsi que les visas d'entrée.
Elles ont quitté le Pays. Une fois sur place elles ont été reçues par un citoyen de Dubaï qui les a accompagnées dans une boîte de nuit et leur a montré la nature de leur travail. Elles ont été chargées d'assurer le métier de danseuses et accompagnatrices de clients. Un chemin sinueux menant tout droit à la prostitution.
C'est ce qui est réellement passé. Les deux filles se sont mises au boulot. Elles ont bossé pendant trois mois au cours desquels elles ont ramassé une belle somme. Par la suite elles ont été transférées en Syrie. Elles ont été affectées dans un hôtel luxueux pour être des Escort girls. Elles devaient accompagner certains richards afin de rendre leur séjour agréable. C'est de la prostitution à grande échelle.
Pendant leur séjour en Syrie, elles ont été chapeautées par un proxénète d'origine Turque. Il est arrivé à les persuader d'aller exercer en Turquie. Ainsi plusieurs jeunes filles syriennes libanaises et maghrébines se sont déplacées en Turquie et ont travaillé comme prostituées pendant de longues années.
Les deux jeunes filles concernées par cette affaire sont revenues en Tunisie pour des vacances. L'une d'elles devait s'enquérir de l'état de santé de sa fille malade. Elles ont été arrêtées à l'Aéroport de Tunis Carthage dès leur descente d'avion.
Conduites aux locaux de la police elles ont tout révélé. Les conditions de séjour, la nature de leur travail et surtout elles ont révélé le nom du coiffeur qui a été le principal intermédiaire dans cette affaire. Ce dernier a été arrêté pour les besoins de l'enquête.
Ils ont comparu en état d'arrestation devant la sixième chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis. Les deux filles inculpées ont raconté au juge leur histoire et la proposition qui leur a été faite par le coiffeur en 2009. Elles ont indiqué les noms des pays dans lesquels elles ont évolué.
Interrogé, le coiffeur a répondu qu'il voulait juste rendre service au deux jeunes demoiselles qui étaient ses clientes. Elles lui ont demandé de leur fournir les noms de certaines jeunes filles travaillant au moyen orient et c'est ce qu'il a fait. Cette explication n'a pas convaincu le juge qui s'est basé sur les résultats de l'enquête. Les policiers ont trouvé les photos des deux jeunes filles ainsi que plusieurs autres sur son ordinateur portable.
Les avocats ont essayé de disculper leurs clients en déclarant que cette affaire n'est basée sur aucun élément juridique. Pour cela ils ont demandé l'acquittement pur et simple.
L'affaire a été reportée à une date ultérieure pour complément d'informations.
A.A

Braqué à 11H du matin devant une banque
Onze heures du matin, en plein centre ville Avenue de la liberté, un citoyen venait de quitter la succursale de banque où il s'est rendu pour retirer de l'argent, une somme de trente mille dinars.
A sa sortie, il tenait une sacoche qui contenait l'argent encaissé. Il s'est dirigé vers sa voiture, a ouvert la portière, a déposé sa sacoche sur le siège près de lui et s'est installé.
A peine se préparait-il à démarrer, deux énergumènes armés de bombes asphyxiantes se sont jetés sur lui pour l'asperger de gaz, puis dans un élan surprenant ont pris possession de la sacoche et ont démarré à bord de leur mobylette, un moyen pratique pour ce genre de braquages, puisque sans risque d'être rattrapés.
Il a fallu un bout de temps pour que le Monsieur reprenne ses esprits. Il s'est rendu de suite au siège de la police judiciaire d'El Menzah où il a déposé plainte contre les braqueurs.
Des agents se sont rendus sur les lieux pour les procédures d'usage. Ils ont pris des empreintes éventuellement laissées sur la voiture. Le plaignant a donné tous les détails et la façon avec laquelle le braquage a été commis.
Une enquête a été ouverte afin que les coupables soient arrêtés.
A.A

Elle joignait l'utile à l'illégal
Au cours du mois de Novembre dernier, un citoyen habitant un immeuble à la cité El Mourouj, a contacté le commissariat de police pour leur déclarer qu'au niveau d'un appartement situé au même immeuble, une aide ménagère effectuant les travaux ménagers s'est distinguée en s'adonnant au plus vieux métier du monde. Plusieurs jeunes ont été aperçus sortir de l'appartement.
A partir de ces éléments, des agents de la police des mœurs en tenue civile ont procédé à la surveillance de l'appartement indiqué. Ils ont vu la jeune dame entrer à l'immeuble en compagnie d'un cinquantenaire. Après quelque moments, les agents ont fait irruption et ont trouvé le couple en flagrant délit.
En fouillant les chambres ils ont trouvé un autre individu d'un certain âge dans une autre chambre. Interrogé il a avoué avoir eu des rapports avec la jeune dame au moment elle effectuait les travaux ménagers. Pour cela il lui versait des sommes importantes d'argent et lui offrait plusieurs cadeaux.
Ils ont arrêtés et incarcérés.
Ils ont comparu devant la huitième chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis. La jeune dame accusée de prostitution, les deux hommes de complicité.
Interrogée par le juge, elle a nié l'accusation déclarant qu'elle effectuait des travaux ménagers. Seulement elle a été contredite par ses deux compagnons qui ont confirmé avoir eu des relations avec elle et qu'elle a été payée en conséquence.
Le juge a reporté l'affaire à une date ultérieure pour le prononcé du verdict.
A .A

Arnaqué par un bijoutier
Un quarantenaire accusé d'arnaque a comparu devant la huitième chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis.
Au cours du mois de Mai dernier, l'inculpé, un bijoutier a fait la connaissance d'un citoyen résident au quartier de Bab Souika dans la médina de Tunis. Ce dernier a discuté avec lui des bijoux que possédaient son épouse et dont la valeur est estimée à 22.000 Dinars. Le bijoutier a sauté sur l'occasion pour convaincre le citoyen de lui remettre les bijoux. Il lui a promis de les vendre pour la somme de 28.000 Dinars, ainsi le Monsieur pourrait réaliser un gain de l'ordre de 6000 Dinars dans un court délai.
Devant les difficultés quotidiennes que vit le citoyen Tunisien et qui touche le faible pouvoir d'achat, le Monsieur est tombé dans le piège du bijoutier. Il lui a remis tous les bijoux de son épouse.
A partir de ce moment le bijoutier s'est éclipsé. Il n'a plus donné signe de vie. Il ne répondait plus aux appels. Le Monsieur s'est rendu à la bijouterie et a demandé la récupération de ses bijoux mais il n'a pas eu gain de cause.
Il a fini par se rendre au commissariat de police de la place pour déposer plainte contre le bijoutier pour abus de confiance et arnaque.
Le bijoutier a été arrêté, interrogé et traduit devant le tribunal.
Il a avoué devant le juge son forfait et a déclaré avoir déjà versé à la victime la somme de trois mille dinars et qu'il s'acquitterait de ses dettes dans les plus brefs délais.
Le juge a reporté l'affaire au 30 de ce mois pour donner la chance à l'inculpé de payer ses dettes.
A.A

Voleur de câbles de plomb
Un marin pêcheur, la quarantaine, a comparu en état d'arrestation devant la huitième chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre d'actes illicites. Vol de câbles de plomb.
Vers la fin de l'année 2012, l'inculpé s'est rendu à la ville balnéaire de La Goulette et a volé une quantité importante de plomb. Puis tout juste après il a changé de lieu et a volé dans la ville de la Marsa une autre quantité. Il a caché le butin dans son garage.
Le lendemain il a contacté un acheteur dont la spécialité est l'achat et la vente de ces câbles. Le Monsieur s'est rendu au garage et a pris possession du butin contre une somme intéressante.
Le lendemain l'inculpé est retourné à La Goulette pour voler une autre quantité. Il s'activait tard dans la soirée. C'est vers minuit trente qu'il s'est rendu sur les lieux où se trouvaient les câbles. Mais cette fois il n'a pu réussir son coup. Au moment où il activait, une patrouille de police passait par là. Il a été arrêté sur le champ, la main dans le sac.
Il a avoué devant le juge avoir commis quatre opérations de vol dans les villes de La Goulette, le Kram et la Marsa. A la suite de l'interrogatoire son avocat a demandé le report pour lui permettre de préparer les éléments de défense.
L'affaire a été reportée à la semaine prochaine.
A.A

Abus de confiance
Un jeune homme la trentaine marié père de deux enfants a comparu en état d'arrestation devant la cour d'appel de Tunis pour faire objection sur un verdict prononcé à son encontre par une chambre correctionnelle du tribunal de première instance. Il a été condamné à une peine d'une année et huit mois de prison ferme pour détournement d'argent et arnaque.
C'est une affaire qui remonte à quelque temps. Un parent de l'inculpé résident à l'étranger est venu au pays pour des vacances auprès des siens. Il a profité de son séjour pour régler certaines affaires. Pour cela il a demandé à l'inculpé de l'aider. Il lui a demandé de lui acheter du matériel. Il lui a remis la somme de 1600 Dinars. Le jeune homme a profité de cet argent. Il a acheté une partie du matériel commandé pour 600 Dinars et a gardé pour lui les mille dinars. Une deuxième fois le parent lui a remis la somme de trois mille dinars. Il lui a demandé de la déposer dans son compte bancaire. Le jeune homme n'a versé au compte que la somme de mille dinars. Il a gardé deux mille dinars.
Après s'être rendu compte de cet abus de confiance, le parent s'est rendu au commissariat de police et a déposé plainte. Arrêté le jeune homme a comparu devant le tribunal pour être écoper de la peine sus citée.
Devant la cour d'appel il a répondu au juge qu'il n'avait jamais eu l'intention d'arnaquer son parent mais il passait par une mauvaise période. Il s'est approprié l'argent uniquement à titre d'emprunt.
Le Ministère public a demandé à la cour la confirmation de premier jugement. L'avocat a demandé les circonstances atténuantes promettant que son client s'acquitterait de cette somme dans les plus brefs délais. Il a prié la cour de reporter l'affaire pour règlement des trois milles dinars.
Le juge a répondu favorablement à la demande de l'avocat et lui a accordé les délais demandés pour règlement des sommes usurpées.
A.A

Trafic familial
Deux frères et leurs épouses ont comparu hier devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis accusés de détention et trafic de produits stupéfiants.
A la suite d'informations parvenues à la Direction régionale de lutte contre les stupéfiants indiquant qu'une famille entière s'active à vendre de la Zatla. Une enquête a été ouverte afin de mettre hors d'état de nuire les membres incriminés de cette famille.
C'est à travers l'une des femmes que la vente se déroulait.
Cette dame s'est habituée à quitter son domicile pour effectuer l'opération illicite en déposant la marchandise dans un sac destiné au nécessaire des femmes pour le bain maure. Elle emportait régulièrement le sac avec elle. Ceci a bien entendu attiré l'attention des enquêteurs d'autant plus qu'elle était surveillée de près par les membres de cette brigade.
Le jour des faits, au cours de l'année 2009, des agents se sont pointés près de son domicile. Ils étaient en tenue civile. La dame a quitté son domicile muni de son sac habituel. Elle a été interpellée par les agents qui ont ouvert le sac. Ils ont trouvé deux plaquettes de produits stupéfiants ainsi que plusieurs cigarettes farcies de zatla.
Elle a été conduite illico au quartier de la brigade. Interrogée elle a déclaré que son mari l'obligeait d'acheminer la marchandise aux consommateurs car elle ne pouvait passer inaperçue. Aussi son époux est impliqué dans ce trafic depuis longtemps . Il agissait avec l'aide de son frère et de l'épouse de ce dernier. Les trois autres inculpés ont été arrêtés.
Devant le juge l'épouse arrêtée a réitéré ses déclarations données lors de l'enquête préliminaire. Elle a accusé son époux son beau frère ainsi que l'épouse de ce dernier d'être les instigateurs de ce trafic.
L'époux a nié l'accusation. Il a déclaré que seule son épouse est responsable de ce trafic. Le frère de ce dernier a également nié les faits.
Sur demande des avocats l'affaire a été reportée au 6 Février prochain pour les plaidoiries et le prononcé du verdict.


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